Amin Mahfoudh, professeur de droit constitutionnel, a affirmé qu'à travers la publication de son « Livre noir », le président de la République, Moncef Marzouki, a enfreint la loi : « Ces dépassements pourraient coûter à ses auteurs au moins deux ans de prison ! ». Lors de son passage, mercredi 4 décembre 2013 sur Jawhara FM, Amin Mahfoudh a précisé que Moncef Marzouki a violé au moins deux lois à savoir le droit d'utiliser l'archive de l'Etat, ainsi que la loi sur la protection des données à caractère personnel. Et d'ajouter qu'il a violé le serment juré lors de sa reconduction en tant que président de la République, qui l'oblige à respecter la loi. Le professeur en droit constitutionnel a, en outre, indiqué que chaque nom mentionné dans le Livre noir est en droit de déposer un recours contre le président de la République, d'autant qu'il ne bénéficie pas de l'immunité comme les députés de l'Assemblée nationale constituante.