FIGEAC AERO, le fabricant de sous-ensembles et pièces élémentaires aéronautiques, a annoncé au début du mois de septembre son intention d'investir en Tunisie en 2010 à El Mghira (prés de Tunis). L'investissement fait partie du parc aéronautique installé pour le compte d'Aérolia et ses partenaires en Tunisie. Figeac Aéro doit trouver des solutions à des problèmes d'ordre social. Les syndicats luttent contre les suppressions d'emplois et les délocalisations. D'ailleurs, le représentant des syndicats des travailleurs de l'entreprise a déclaré que « 53 suppressions de postes en six mois. La direction prévoit un redémarrage d'ici peu, sans nouvelle période de chômage partiel. Mais ce qui nous inquiète c'est la création d'une filiale en Tunisie. C'est avec notre capital que les investissements sont faits là-bas. C'est le chantage d'Aérolia (NDLR : filiale du groupe EADS) qui, si on ne va pas vers les pays à bas coût, nous retire ses marchés ». Cette situation aura des effets sur les décisions des dirigeants de Figaro Aéro. La question qui se pose à cet état est : cette crise sociale aura-t-elle des répercussions sur le calendrier de l'investissement que Figaro Aéro compte installer en Tunisie ? Figeac Aéro en bref : Fort de son expérience dans le milieu de l'aéronautique, Jean-Claude MAILLARD créa en 1989, FIGEAC AERO, une entreprise qui se spécialisa peu à peu dans la fourniture de pièces de petites, moyennes et grandes dimensions. C'est à partir de 1994, qu'un groupe se forme et compte aujourd'hui 6 filiales. L'entreprise compte aujourd'hui plus de 500 salariés basés sur le site même de FIGEAC AERO et ne cesse d'évoluer vers la voie d'une culture de l'amélioration continue et d'une politique d'innovation permanente.