Une équipe « Task Force » a été désignée, récemment, par le secrétaire d'Etat chargé de l'énergie et des mines, Nidhal Ouerfelli, en vue d'étudier, en collaboration avec les experts et spécialistes du secteur des hydrocarbures, la possibilité de révision du Code de l'énergie et d'amélioration des législations et des modalités de travail. C'est selon une note publiée vendredi 24 janvier 2014 sur le site du ministère de l'Industrie. En se basant sur les informations relayées à propos du secteur des hydrocarbures, un état a été dressé par Ridha Bouzouada, directeur de la prospection et de la production des hydrocarbures, en vue d'éclairer la boussole de bien des Tunisiens. Ridha Bouzouada a fait savoir que 750 puits ont été forés depuis 1932 jusqu'à présent, dont uniquement 115 ont abouti à des découvertes. Les plus importantes de ces découvertes ont été faites, selon lui, à El Borma et Achtart (golfe de Gabès), alors que le reste relève de champs marginaux. Il tient à préciser ainsi que la production actuelle est estimée à 60 mille barils/jour pour le pétrole, 7,8 millions de m3/jour pour le gaz et 6.900 barils/jour pour le gaz pétrole liquéfié. La production du pétrole a enregistré une baisse par rapport par rapport à 2012, estimée à 5 mille barils/jour, due au déclin de certains champs en production. Le directeur de la prospection et de la production des hydrocarbures est revenu sur les travaux d'exploitation des puits de Sidi Amor Bouhajla, indiquant que le permis d'exploration de ces puits a été octroyé en tant que permis de recherche en 2010 à la société « Dualex Tunisia INC » et à l'Entreprise tunisienne d'activités pétrolières (ETAP), et ce dans le cadre d'un contrat de partage de production pour la réalisation de 100 km de sismique et d'un forage d'exploration testant la formation Abiod. M. Bouzouada a, en outre, souligné que les travaux menés sur une superficie de 4,2 km2 se sont achevés à une profondeur finale de 2.745m, suite à des complications techniques régies par les remous sociaux qu'a connus la région. Il estime ainsi que malgré le fait que l'opérateur n'ait rien récupéré à la surface, l'espoir de faire une découverte demeure de mise, vu que cette région se situe à près de 25 km du champ « Sidi El Kilani », en production depuis 1988. Il a noté que la reprise des travaux est prévue pour la semaine prochaine. Evoquant le secteur gazier, M. Bouzouada a fait savoir que les réserves s'élèvent à 150 milliards de m3, dont 69 milliards ont été produits et 61 autres milliards sont à extraire, sur une période de 25 ans, à raison de 2,7 milliards de m3/an.