Selon l'édition 2013 de l'indice Global Petroleum de perception des politiques, la Tunisie enregistre la dégringolade la plus importante en termes de contraintes réglementaires concernant les investissements pétroliers et gaziers. Selon le rapport cité par Lebanon This Week de la Byblos Bank, la Tunisie est perdante de 22 places par rapport au classement de l'année 2012. La seconde dégringolade la plus importante est enregistrée au Liban qui a reculé de 17 places. Publié par l'Institut Fraser, un organisme canadien indépendant de réflexion sur les politiques publiques, le rapport Global Petroleum de perception des politiques compile les résultats d'un sondage mené auprès de dirigeants de sociétés pétrolières et gazières internationales. Les sondés mesurent et classent les obstacles à l'investissement dans un pays donné, en se basant sur 16 facteurs regroupés en trois sous-indices : environnement commercial, cadre juridique, risques géopolitiques. Les pays obtenant le score le plus bas sont ceux qui offrent les conditions les moins contraignantes à l'investissement pétrolier et gazier, et inversement.