L'avocat des martyrs et blessés de la Révolution, Charfeddine Kellil, est revenu, lors de son passage lundi 14 avril 2014 sur Mosaïque FM, sur le verdict rendu par le tribunal militaire de Tunis relatif à l'affaire des blessés et martyrs de la Révolution (lire notre article). Me Kellil a affirmé que la justice militaire n'est pas indépendante et qu'elle est corrompue et au service de Rachid Ammar. L'avocat des familles des martyrs a aussi déclaré que cette décision est le résultat d' « un marché conclu entre la justice militaire et les symboles du régime déchu et ce, en coordination avec plusieurs partis politiques sous le patronage des Etats-Unis et une partie de Golfe ». L'objectif de cette mesure est, selon l'avocat, de protéger le « superman » de l'armée, même après son départ à la retraite. Charfeddine Kellil a, en outre, assuré que personne ne peut croire que ces décisions soient justes. « Le tribunal militaire est soumis à des pressions pour blanchir les accusés, d'une part, et pour ne pas toucher Rachid Ammar, d'autre part », a-t-il affirmé. Pour sa part, le général à la retraite, Rachid Ammar, s'est dit étonné de ces accusations. « Je comprends la déception de l'avocat Charfeddine Kellil, mais je le rappelle aussi que le respect de la loi est l'un des principes essentiels du métier d'avocat ». L'ex-Chef d'Etat-major des trois armées a ajouté, dans une interview accordée au journal Attounissia, que lorsque l'affaire des blessés et des martyrs de la révolution a été transférée au tribunal militaire, il était le premier qui a soutenu ce dossier. En ce qui concerne les « crimes de l'armée depuis la Révolution du 14 janvier », General Ammar a indiqué que le peuple tunisien est conscient que depuis le déclanchement des manifestations à Sidi Bouzid, Kasserine, Thala, Manzel Bouzaine et autres régions, l'armée a accompli sa mission comme il faut et a essayé, selon les moyens disponibles, de protéger le peuple. « Je ne vais pas répondre à ces accusations, mais notre peuple connait très bien le rôle que joue l'armée durant cette période », a-t-il dit. A la fin de son interview, Rachid Ammar a adressé un message à l'avocat Charfeddine Kellil : « Je vous assure que je ne suis pas ‘'Superman'', je suis un homme simple qui n'a épargné aucun effort pour servir fidèlement son pays depuis des décennies. Je n'étais pas un ministre ou un président ou un chef du parti politique pour ‘'conclure un marché''. Je suis Rachid Ammar, le fils de l'établissement militaire ». Meriem.Kh Commentaires Ajouter un nouveau Ecrire un commentaire Nom: Email:
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