Une réunion du Conseil national de la sécurité s'est tenue, hier, lundi 21 avril 2014, en présence du président Moncef Marzouki, du Chef du gouvernement, Mehdi Jomâa et du ministre de la Défense Ghazi Jribi, à l'effet d'examiner, selon un communiqué de la présidence, « la situation sécuritaire du pays et celle prévalant en Libye suite aux enlèvements de diplomates tunisiens ». Cette réunion qui aurait dû avoir lieu plus tôt et en urgence a été suscitée par l'émoi de la population et surtout par la pression exercée par la famille de Mohamed Ben Cheikh, l'employé enlevé le 21 mars dernier à Tripoli par un groupe jihadiste qui réclame la libération de terroristes détenus en Tunisie. Mais c'est peut-être la vidéo diffusée dernièrement, où la victime suppliait le président d'intervenir pour sa libération, qui a enfin imposé la tenue de cette réunion. Toujours selon le communiqué de la présidence, la réunion a passé en revue le « travail de la cellule de crise établie au sein du ministère des Affaires étrangères ainsi que les efforts déployés pour trouver une solution à leur situation » (les diplomates enlevés, NDLR). La famille de l'employé enlevé a dénoncé « le laxisme du gouvernement et de la présidence » dans le traitement de cette affaire. La sœur de M. Ben Cheikh a déclaré à Mosaïque FM que « [nous] n'allons plus pouvoir attendre davantage » affirmant craindre le pire pour la vie de son frère. M. BELLAKHAL Commentaires Ajouter un nouveau Ecrire un commentaire Nom: Email:
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