Mercredi 30 Avril 2014, s'est tenue au siège de l'Union régionale de l'industrie, du commerce et de l'artisanat (UTICA) de Nabeul, une conférence pour la Journée d'information pour les propriétaires de jardins d'enfants du gouvernorat de Nabeul organisée par la chambre syndicale régionale des jardins d'enfants en collaboration avec le commissariat régional des affaires de la femme et de la famille et la délégation régionale de la protection de l'enfance à Nabeul. Ont pris part à cet évènement le Président de l'UTICA régional de Nabeul, et la présidente de la chambre syndicale nationale des jardins d'enfants ainsi qu'un avocat, maître de conférence à l'université tunisienne et formateur des cadres et employés du secteur de l'enfance. L'ordre du jour a porté sur tous les points juridiques qui régissent l'activité des jardins d'enfants et des institutions de l'enfance en général et notamment le cahier des charges et la convention collective suivi d'un débat et d'une séance des questions réponses. La présidente du syndicat a tenu à préciser que le régime du cahier des charges a perverti le secteur et que le secteur était minutieusement réglé avant l'appariation des fameux cahiers des charges. Suite à l'annulation des autorisations administratives et le laxisme des autorités, le phénomène des jardins d'enfants clandestins n'a pas arrêté de se multiplier depuis des années. Les autorités ont été alertées à maintes reprises des conséquences pouvant survenir et des risques encourus mais elles ont préféré ne rien faire occupées qu'elles sont par les procédures administratives, paperasse et autres calamités sans intérêt. La présidente du syndicat ne s'est pas étonnée, par ailleurs, de la pagaille dans laquelle se trouve le secteur de l'enfance aujourd'hui vu qu'il est sous la tutelle de 03 ministères au lieu d'un seul et unique. D'autre part, les jardins d'enfants clandestins ont trouvé la parade parfaite pour se délester de la légalité : signer le document du cahier des charges et aller ouvrir un établissement sans se préoccuper du dépôt légal auprès du service de l'enfance territorialement concerné. Cette parade est, en effet, une des perversions, entre autres, qu'a créé le cahier des charges supposé réguler le métier. Nul n'a pris au sérieux ces risques. Ce qui est affligeant aujourd'hui c'est que l'Etat a troqué un problème de chômage contre un problème d'anarchie du secteur qu'il a mis, de surcroît, sur le dos de l'enfance à travers le ministère de tutelle, qui était censé la protéger. Anis Somai
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