Dans la région de Bizerte, la campagne électorale peine à démarrer dans les faits. Mauvais temps, fêtes de l'aïd, manque de foi ( ?), les raisons ne manquent pas pour expliquer cette lenteur, voire ce laxisme, des parties candidates aux prochaines législatives. Ainsi les affichages des listes ou des programmes ont été partiellement et anarchiquement effectués aux anciens emplacements lesquels n'ont nullement été réaménagés à l'effet d'accueillir les nouvelles affiches. Le résultat en est que les affiches sont apposées pêle-mêle, en désordre parfait, ce qui n'incite nullement des citoyens à s'y attarder pour prendre connaissance des programmes ou pour identifier les candidats. Du côté de l'IRIE Bizerte, un guichet unique a été mis en place qui aura à organiser les dates des meetings des listes, en coordination avec les structures administratives et sécuritaires afin d'en assurer la bonne marche. Mme Chiraz Ayed, coordinatrice de l'IRIE Bizerte, a indiqué qu'une « police judiciaire » composée de 61 personnes sera affectée à la surveillance des meetings et aux constats des infractions éventuelles. D'autre part, la coordinatrice a déclaré que des stages de formation au profit des présidents et des membres des centres et bureaux de vote seront programmés. M. BELLAKHAL
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