Skander Rekik, expert international et coordinateur de la campagne électorale du candidat à la présidentielle, Moncef Marzouki, est revenu, lors de son passage vendredi 19 décembre 2014 sur Jawhara FM, sur la vidéo diffusée par un groupe djihadiste tunisien appartenant à DAECH, dans laquelle il revendique les assassinats de Chokri Belaid et Mohamed Brahmi. L'homme d'affaires a estimé que la vidéo diffusée sur les réseaux sociaux profite, clairement, à Béji Caïd Essebsi (le rival de Moncef Marzouki) qui s'appuie dans sa campagne électorale sur la lutte contre le terrorisme. « Posez-vous la question à qui profite cette vidéo », s'est-il interrogé. « Qui est Abou Bakr Al Hakim ? Il était emprisonné en France avant d'être relâché en 2011 sous caution payée par les services secrets français avant de purger sa peine de 15 ans puis renvoyé en Tunisie pour une mission bien précise », a soutenu Saknder Rekik. M. Rekik a jugé qu'il ne s'agit que d'une mise en scène dont le but est de semer la terreur chez les Tunisiens à quelques jours avant le scrutin du second tour de la présidentielle, ajoutant que le timing de cette vidéo est clairement précis. « Mais le peuple tunisien est intelligent et ne tombera pas dans le piège », a-t-il déclaré. M.Kh
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