Après le départ de la société pétrolière anglo-hollandaise, Shell, et de la compagnie pétrolière britannique, EnQuest (lire notre article), la compagnie pétrolière italienne, ENI (Ente Nazionale Idrocarburi), va mettre fin à ses exploitations pétrolières en Tunisie. Le groupe pétrolier informe via une lettre officieuse les services du ministère de l'Industrie de cette décision. En effet, la plus ancienne société pétrolière étrangère en Tunisie justifie sa décision par le refus des autorités tunisiennes du renouvellement de son permis d'exploration à Borj El-Khadhra, après avoir investi environ 150 millions de dinars. Par ailleurs, les revendications sociales et les grèves des employés ont poussé l'ENI à prendre cette décision. Il semble que son management n'a pas supporté les tensions sociales qui ont affecté, selon ledit groupe, la rentabilité de leur activité. Le groupe entame, actuellement, des négociations avec une banque d'Affaires (Crédit Suisse) pour la cession de ses actifs en Tunisie. Elle est, également, en train de négocier la vente de ses actifs en Tunisie avec la compagnie publique koweitienne KUFPEC et la compagnie française indépendante PERENCO. Il est à préciser que l'ENI, présente en Tunisie depuis 1957, est le plus grand producteur de pétrole dans notre pays, puisque sur les 56 000 barils de pétrole produits chaque jour par la Tunisie, l'ENI produit environ 35 000. La société a à son actif la plus importante découverte du pays en l'occurrence le champ d'El Borma qui se situe au sud du pays. Outre ce champ, elle exploite les champs pétroliers de Borj El-Khadhra et Nawara (sud du pays) et de Maâmoura (Cap Bon). M.Kh
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