Chaque jour on enregistre des accidents mortels au niveau des passages à niveau entre Nabeul et Bir Bouregba. La société civile a organisé ce matin de samedi 28 février 2015 une chaîne humaine baptisée « Stop au train de la mort » au passage à niveau des Jasmins. Ils étaient nombreux à prendre part à cette action citoyenne pour réclamer l'arrêt de ce train traversant à vitesse effrénée des zones résidentielles à forte densité. Sadok Zgarni, du collectif « Stop au train de la mort », a souligné que ce train maudit a fauché plus de 180 victimes. Feu Ali Mami, une de ses dernières victimes, a été percuté le jeudi 19 février 2015 vers 11h15 et emporté plus de 180 mètres. « Les causes de ces drames à répétition, dit-il, résident dans l'absence des mesures sécuritaires adéquates. Les barrières sont la plupart du temps hors usage. Ces défaillances ne sont jamais suppléées par un gardiennage. De plus, ce train traverse les passages à niveau à une vitesse excessive. Elles résident aussi dans la léthargie des responsables et le sentiment d'impunité qui règnent. Plusieurs installations sécuritaires des passages à niveau sont en panne depuis l'accident mortel de jeudi 19 février et continuent à être hors usage au mardi 24 février. Les riverains de ce chemin de fer maudit et les citoyens de Nabeul sont déterminés à engager une lutte continue pour stopper la perte des vies humaines causées par ce train de la mort et poursuivre les responsables de ces pertes humaines ». M.Y Crédit photos : Rached Berrazegua
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