Le Ministère de l'emploi, et de l'insertion professionnelle de la Jeunesse conjointement avec la Banque mondiale organisent une conférence, le mardi 5 janvier 2010 à l'hôtel Concorde aux Berges du Lac, pour présenter et discuter deux rapports de la Banque mondiale sur le thème de l'emploi et l'immigration : « Préparer l'avenir, une perspective à long terme de la mobilité des personnes et des emplois pour le Moyen-Orient et l'Afrique du Nord» et « Migration de la main d'œuvre de l'Afrique du Nord : impacts de développements, défis et options de politiques migratoires». La première étude porte sur la mobilité du travail et des emplois sur le marché mondial – c'est-à-dire la migration et l'externalisation – avec un accent particulier sur l'Europe et MENA. Le rapport s'intéresse aux tendances démographiques et identifie les régions du monde ou la main d'œuvre déclinera et celles ou elle progressera. L'étude conclue que nous allons assister a une accélération de la mobilité du travail et des emplois et explore les politiques à mettre en œuvre sur le court et long terme en vue d'atteindre un équilibre gagnant-gagnant entre les pays en surplus et en déficit de main d'œuvre. La deuxième étude porte situation migratoire en Afrique du Nord et l'impact de cette dernière et des transferts des migrants sur les économies de la région. Les thèmes abordés incluent la croissance, le chômage, la pauvreté, l'investissement, la diaspora, et l'impact des retours des migrants. Le rapport traite des défis à venir relatifs à la migration et des priorités en termes d'amélioration du devenir des migrants. Les présentations de ses rapports et de la pertinence de ses messages par rapport à la situation tunisienne seront assurées respectivement par Mme Leila Zlaoui de la Banque mondiale et auteur du premier rapport, ainsi que Mme Jennifer Keller auteur du deuxième rapport avec la participation de Mr. Richard Billsborrow, Professeur à l'Université de la Caroline du Nord. Les présentations seront suivies de débats afin que les participants et experts puissent apporter leurs points de vue sur les messages des rapports et la façon dont ceux-ci peuvent se décliner pour la Tunisie. Sont invités à participer au débat, des représentants de l'administration, des agences de développement, des organisations professionnelles, des représentants des cercles diplomatiques, des ONG, des membres du secteur privé, des universitaires, des chercheurs et des partenaires au développement.