Il est vrai que la société Al KIMIA a terminé l'exercice 2009 bénéficiaire de plus de 3,6 Million de Dinars contre un déficit de 2,9 Million de Dinars en 2008, mais ce résultat positif n'est dû qu'à la reprise de plus de 7,6 million de dinars de provisions sur les stocks de matières premières faits en 2008. Ces chiffres ont été tirés des états financiers provisoires distribués lors de la communication financière de la société tenue au siège de l'Association des Intermédiaires en Bourse (AIB) et présidée par M. Ali Mhiri, président directeur général de AL KIMIA. Le premier responsable de l'entreprise a entamé son allocution en avouant qu'on ne peut pas dire que la crise est derrière nous et que l'année 2009 était difficile pour AL KIMIA puisque la société a été obligée d'arrêter sa production afin de liquider le stock qui représente, désormais, un grand handicap. En ce qui concerne 2010, selon M. Ali, il existe une légère reprise dans la production du STPP (produit de base pour la fabrication des détergents) mais toujours il y a un recours à des produits de substitutions puisque les prix des matières premières et de l'acide phosphorique repartent encore une fois à la hausse. Toujours selon lui, il faut attendre juin ou juillet pour juger l'exercice en cours. Par ailleurs, KIMIAL, la filiale algérienne de l'Entreprise AL KIMIA, acquise en 2006, connait de gros problèmes avec les entreprises de géni civil qui n'ont pas été à la hauteur, précise M. Ali. A cet effet, il y avait glissement de délais, donc des répercussions financières et des problèmes avec les banques. La nouvelle conjoncture internationale sur le marché de STPP et de l'acide Phosphorique a poussé AL KIMIA de chercher des clients en Syrie, en Turquie et en Iran et aussi en Afrique afin de reprendre les valeurs normales de la production.
