La Tunisie appartient au trio de tête des destinations préférées des Français cet été (avec l'Espagne et le Maroc). Cette indication émane de la déclaration et donnée communiquées à Relaxnews par Georges Colson, Président du Syndicat national français des agences de voyages (SNAV). Cette présence ne veut dire la domination puisque l'océan Indien et le Mexique enregistrent une hausse des demandes. "L'été, les destinations préférées des Français ne varient pas tellement", explique Georges Colson du SNAV. "Sur le podium, figurent toujours l'Espagne, le Maroc et la Tunisie, des destinations ensoleillées et accessibles au portefeuille des familles", ajoute le spécialiste. "Le Mexique reprend de petites couleurs", constate M. Colson. "Après l'épisode de la grippe A, le pays retrouve petit à petit sa clientèle". Même constat pour les Antilles françaises pour qui "un regain" est ressenti par les voyagistes. A l'inverse, les destinations qui ont fait la Une de l'actualité, ces derniers mois, ont perdu de la clientèle. "Les réservations pour la République dominicaine ont été freiné par le tremblement de terre en Haïti qui a effrayé les vacanciers", analyse le président du SNAV. "De même, les prises de commande pour la Thaïlande se sont arrêtées avec les différents affrontements survenus dans le pays le mois dernier". La Grèce subit le même phénomène. "La crise budgétaire du pays n'aide pas aux réservations pour la Grèce continentale", poursuit-il. "Toutefois, dans le même temps, les agents de voyages remarquent que les réservations pour les îles grecques, pour Corfou ou encore les croisières dans le secteur progressent", précise le représentant des agents de voyages. "L'été s'annonçait avec beaucoup de retard au vu des différents événements survenus dans des destinations majeures. Avant mai, les réservations étaient en retard de 10% à 15% par rapport à la même période un an plus tôt", souligne Georges Colson. "Les voyagistes sont parvenus à rattraper le retard qui aujourd'hui n'est plus que de 5%", déclare-t-il. "Les réservations de dernière minute pourraient combler ce manque", espère M. Colson, du SNAV