Le Secrétaire général adjoint aux opérations de maintien de la paix, Alain Le Roy, s'est rendu du 23 au 25 juillet au Liban, où il a rencontré les responsables de la Force intérimaire des Nations Unies au Liban (FINUL), ainsi que plusieurs responsables politiques libanais. Au quartier général de la FINUL, à Naqoura, Alain Le Roy s'est entretenu avec le général espagnol Alberto Asarta Cuevas, commandant en chef de la force onusienne, et plusieurs hauts gradés. Au centre de ces entretiens, les activités des casques bleus déployés au Sud-Liban, dans le cadre de la résolution 1701 du Conseil de sécurité qui a mis un terme au conflit entre Israël et le Hezbollah, en 2006. Le Secrétaire général adjoint a également rendu visite aux unités déployées dans les secteurs Est et Ouest, ainsi qu'à des éléments de la composante maritime de la FINUL et la Force de réaction rapide. Dans la capitale libanaise, Beyrouth, Alain Le Roy s'est par ailleurs entretenu avec le Premier ministre libanais, Saad Hairiri, le Commandant en chef des Forces armées libanaises, le général Jean Kahwagi, et plusieurs ambassadeurs de pays fournissant des effectifs au contingent de la FINUL. La venue d'Alain Le Roy au Liban s'inscrit dans le cadre de ses visites régulières aux opérations de maintien de la paix de l'ONU dans le monde, destinées à rendre compte de la situation sur le terrain et à rester en liaison avec les officiels des pays où sont déployées les missions. Quelques jours avant cette visite d'Alain Le Roy, le Conseil de sécurité de l'ONU avait fait le point sur la mise en œuvre de sa résolution 1701 et la demande formulée par le gouvernement libanais de voir le mandat de la FINUL reconduit au-delà de la fin du mois d'août, alors que des tensions étaient apparues début juillet sur le terrain. Le 3 juillet, des habitants du village de Touline, au Sud Liban, avaient en effet attaqué à coups de bâton et de jets de pierre, et brièvement désarmé, une patrouille française de la FINUL, avant que l'armée libanaise n'intervienne pour calmer la situation. Un incident similaire s'était produit quelques jours avant, dans une autre localité, Khirbit Silm. L'envoyé spécial au Liban de l'ONU, Michael Williams, avait affirmé que certains de ces actes « regrettables » étaient « clairement orchestrés ». L'ONU avait également appelé au respect de la liberté de mouvement des Casques bleus, conformément à la résolution 1701.