Le Ministère de la Formation Professionnelle et de l'Emploi a tenu le mardi 21 septembre à la Cité des Sciences une journée d'information concernant la Formation en Langues étrangères et les opportunités d'emploi dans le domaine offshoring et la relation client. Cette journée a permis aux jeunes de contacter M. Mohamed Agrebi (ministère de la Formation Professionnelle et de l'Emploi) et son équipe ainsi que les sociétés souhaitant les recruter après la formation. M. Agrebi a souligné, lors de son intervention, l'importance de ce programme et ses perspectives pour les jeunes tunisiens surtout en présence de certifications internationales. Le ministre a indiqué qu'une langue maitrisée est un « passeport » permettant au jeune tunisien d'accéder au marché d'emploi national et international plus facilement. L'importance des langues a été confirmée par les témoignages des chefs d'entreprises surtout ceux opérants dans les centres de contact. Ces « managers » ont garanti l'insertion des jeunes formés en langues. La formation concerne 15 000 diplômés de l'enseignement universitaire et touche quatre langues à savoir le français (420 heures), l'anglais (400 heures), l'italien et l'allemand (400 heures chacune). Ces sessions de formation marquent la présence d'importants partenaires publics et privés à savoir : ministère de l'éducation, Centre Culturel Français, Centre Culturel Italien, Centre Culturel Allemand, Amideast et naturellement les sociétés. Mme Hayet Toukebri (Coordinatrice nationale du programme de la formation en langue anglaise) a insisté sur l'importance du diplôme international dont Amideast sera chargée. Le programme anglais de la formation sera réparti comme suit : Anglais général (240 heures), Anglais spécifique (120 heures), 24 heures (Evaluation), 56 (Formation de l'Amideast). La formation en langue française ne sera pas dispensée de la certification internationale puisque Mme Zoubaida Lahkimi (coordinatrice nationale de la formation en langue française) a déclaré que le niveau attendu est la certification internationale B2. La journée a permis aux participants de contribuer au contenu du programme tout en insistant sur le rôle de l'expression. « Pour nous, ça fait plus de vingt ans d'expression écrite et c'est le moment de nous laisser exprimer et communiquer en direct pour pouvoir dire qu'on maîtrise une langue », d'après une jeune diplômé. Cette demande a trouvé le bienvenu chez les responsables de la formation. Ces derniers ont demandé la contribution des sociétés dans la formation et dans l'insertion mais le plus important est de trouver un espace d'évaluation des compétences. Plusieurs formules de coopération sont présentés tel que la programmation des stages au sein des entreprises partenaires pour voir de prés le niveau au fur et à mesure de l'avancement des cycles.