La capitale tunisienne « Tunis », a figuré parmi les dix villes les moins chères du monde, selon le rapport publié par le magazine de renommée « International Living », largement lu par les grands voyageurs. Comme chaque année, « International Living » publie son classement annuel des villes selon le coût de la vie, commençant par les villes les plus chères au monde pour en arriver aux villes les moins chères. Le classement repose sur une étude du coût de différents besoins et services : santé, habillement, éducation, restauration, loisirs, transport … En fait, la capitale tunisienne occupe la 297ème place sur les 300 villes concernées par l'étude. Sanâa la ville la moins chère au monde, cependant Tokyo la capitale nippone occupe toujours le haut du pavé. Etre moins cher ne signifie pas forcement que l'on néglige la qualité de la prestation ou du service, puisque dans le classement des pays là où fait bon vivre (Indice de la qualité da la vie), la Tunisie arrive au premier panier (194 pays repartis en trois paniers) occupé presqu'exclusivement par des pays européens et américains et à un degré moindre quelques dragons asiatiques. La Tunisie a réussi un score de 59 points sur un indice de 100 points, alors que la France, premier pays là où il fait bon vivre, compte 82 points. Les critères retenus pour apprécier la qualité de la vie sont au nombre de 39 regroupés dont nombre de catégories incluant notamment l'environnement politique et social (stabilité politique, criminalité, application des lois), l'environnement économique (régulations des taux de change, services bancaires), les considérations médicales et sanitaires (fournitures et services médicaux, maladies infectieuses, traitement des eaux, élimination des déchets, pollution de l'air), les services publics et transport (électricité, eau, transports publics, encombrement de la circulation), les biens de consommation (disponibilité de la nourriture, des produits de consommation courante, voitures) , le logement (Logement, appareils électroménagers, meubles, services de maintenance) et l'environnement (climat, catastrophes naturelles).