Les prix littéraires des Assurances Comar 2009, consacrés au roman tunisien, ont été remis aux lauréats, samedi soir 25 avril, au théâtre municipal de Tunis. Le Comar d'or du roman en langue arabe a été attribué à l'écrivain Abdelkader Bel haj Nasr pour son nouveau roman ''Hay bab Souika'' (le quartier de Bab Souika), alors que le Comar d'or du roman en langue française a été décerné à Yamen Manai, jeune ingénieur tunisien résidant en France, pour son premier roman intitulé: '' La marche de l'incertitude''. La cérémonie de remise des prix s'est déroulée en présence de Mr Abderraouf El Basti, ministre de la culture et de la sauvegarde du patrimoine, de cadres des Assurances "Comar" et ''Hayett'' et d'un public nombreux. Le roman ''Hay bab Souika'' a été primé, selon le jury, parce qu'il raconte l'histoire d'une patrie à travers l'histoire d'un quartier, et ce, dans un style classique, au sens noble du terme. Quant au roman '' la marche de l'incertitude'', il a été apprécié notamment pour sa construction romanesque, au service d'un récit de l'oubli et de la mémoire. Les autres prix de cette 13ème édition des prix Comar ont été attribués comme suit : Prix Découverte pour le roman en langue arabe : ''Achriât al nawars'' de Dhaou Bessaoud Prix Découverte pour le roman en langue française: ''Visages'' de Mohamed Bouamoud Prix du premier roman en langue française : ''Leila ou la femme de l'aube'' de sonia Chamkhi Prix du premier roman en langue arabe : ''Hebni ajniha'' de Afifa Saoudi Prix spécial du jury pour le roman en langue française: ''Nos ancêtres les scorpions ou la naissance d'un Dieu'' de lotfi Ben Letaifa Prix spécial du jury pour le roman en langue arabe : ‘‘Al rajoul al âri'' (l'homme nu) de Boubaker Ayadi. Les romans primés ont été choisis parmi 25 romans en arabe et 10 romans en français, écrits par des Tunisiens et publiés en Tunisie ou à l'étranger, entre le 1er avril 2008 et le 31 mars 2009. La musique et le chant étaient de la fête au cours de cette soirée dédiée au livre, avec le jeune chanteur Soufiène Zaidi au début de la rencontre et l'artiste Leila Hjaij, pour une clôture en apothéose.