Lors d'une cérémonie organisée samedi 21 avril au Théâtre Municipal, les prix Comar d'or 2012 ont été remis aux lauréats, en présence d'un public nombreux. La distribution des prix a été précédée d'un prélude musical assuré par la talentueuse chanteuse tunisienne Chahrazed Hlel qui a entonné des chansons éternelles de feu Ali Riahi, à l'occasion du centenaire de sa naissance. Le palmarès de cette 16ème édition est comme suit : le Comar d'or en langue arabe est attribué à Moncef Louhaibi, auteur de « Achiket Adem « (la maîtresse d'Adam). Le lauréat du Comar d'or en langue française a été décerné en ex aequo avec Emna Belhaj Yahia pour son roman « Jeux de rubans » et Azza Filali pour son roman « Ouatan ». Le prix spécial du jury est obtenu par Nasr Belhaj Bettaieb pour son roman « Inkissar Adhil » (reflet de l'ombre) en langue arabe et Rafik Ben Salah pour son roman « Les caves du minustaire » en langue française. Le Prix Découverte a été remis à Mehadheb Sboui pour son roman Al-Maristan (l'asile des fous) en arabe et à Mohamed Dallagi pour son roman « La prostituée de Babylone » en français. Quant au Prix du premier roman, il a été obtenu par Salem Labbène pour son premier roman « Baousalat Sidi Anna » en langue arabe et par Mohamed Ridha Ben Hamouda pour son roman en français « Zitoyen » Dans son allocution d'ouverture, M. Rachid Ben Jemia a salué les amis du roman et du livre qui sont restés fidèles à cette manifestation depuis 16 ans destinée à l'encouragement des romanciers tunisiens et il a souhaité la bienvenue à tous ceux qui viennent pour la première fois grossir les rangs des défenseurs du roman et du livre tunisien en général. La création littéraire, a-t-il indiqué, comme toute forme de création, a toujours une dimension festive et elle appelle naturellement à une rencontre avec le grand public, « C'est pourquoi, nous sommes aujourd'hui ici, au Théâtre Municipal, qui demeure un lieu d'inspiration et de beauté. » il a souligné la valeur du livre en papier et l'intérêt que Comar porte à sa promotion, malgré la percée de la technologie moderne et des éditions électroniques. « L'avenir appartient au livre, a-t-il assuré, et le livre continue à parler à la jeunesse, il nourrit ses rêves et ses aspirations. Parlant des participants au concours Comar d'Or 2012, il a indiqué que cette année le nombre des candidats a atteint un chiffre record par rapport aux années précédentes, soit 30 romans en arabe et 15 en langue française. « C'est une année romanesque exceptionnelle, a-t-il conclu, avec en plus des œuvres de haute tenue. Après quoi, il a été procédé à la distribution des prix. Les membres du jury ont appelé les récipiendaires qui ont reçu, chacun la catégorie qu'il méritait. Ils ont, successivement, prononcé un petit discours de remerciements et ont posé pour des photos de souvenir.