La Tunisie a le vent en poupe sur le marché algérien. Il suffit de sillonner les zones touristiques de Hammamet, Sousse et Gammarth pour voir les voitures algériennes sillonner nos artères. C'est que la Tunisie continue à fasciner les algériens à la veille du nouvel an. Les touristes européens ne sont pas chauds pour venir nombreux. Le mauvais temps a certes perturbé leur arrivée. Les algériens constituent une alternative pour combler ce déficit. Cette clientèle ne se contente plus du balnéaire. Mais elle vient pour le thalasso, le shopping et le tourisme médical. En cette fin d'année, plusieurs algériens ont opté pour la Tunisie, et là on a plusieurs commandes. « Nous sommes à deux heures de route de Tabarka. On peut même venir passer son week end et revenir » nous dit Samira de Annaba. Un hôtelier d'Hammamet nous a fait remarquer « que la Tunisie offre de bons atouts. Son produit est accessible et bon marché pour le touriste algérien qui, il est vrai, ne réserve pas tôt. Tous les touristes choisissent juillet et août pour venir nombreux en Tunisie. Il en résulte des problèmes de réservation et parfois de surbooking. Actuellement, on constate que l'algérien veut partir en hiver. Nous avons plusieurs réservations pour la fin d'année. C'est un bon signe qui étalera la saison et consolidera les flux touristiques des différentes villes algériennes ». Plusieurs algériens ont réservé pour le réveillon. C'est à dire que le tourisme tunisien est en mesure d'améliorer davantage ses performances sur ce marché porteur en repensant les stratégies promotionnelles. Mais faudrait-il consolider les liaisons aériennes, de diversifier l'offre et de faire montre de plus d'agressivité au niveau du marketing touristique ?