UniCredit et Intesa Sanpaolo, deux des plus grandes banques italiennes, ont annoncé qu'elles rejoignaient le projet « Desertec Industrial Initiative », qui vise à l'installation des centrales éoliennes et solaires dans des pays appartenant au Moyen-Orient et à l'Afrique du Nord à l'instar de la Tunisie. Suite à un protocole d'accord signé, le 13 juillet dernier, près de 400 milliards d'euros d'investissements seront consacrés à ce gigantesque projet. Desertec se projette sur les 40 prochaines années « Il y aura beaucoup de travail avant que Desertec soit opérationnel à l'échelle réelle, c'est à dire autour de 2050 » a déclaré M.Peter Löscher, PDG du groupe allemand Siemens dans une interview exclusive au site « les Afriques ». Dans un communiqué rendu public, UniCredit a indiqué, qu'elle prenait part à Desertec en devenant actionnaire de la société DII, qui contrôle le projet, sans préciser le niveau de sa participation. Quant à Intesa Sanpaolo, elle a rejoint Desertec en tant que partenaire associé et sponsor. A noter que la société DII vise à définir, d'ici fin 2012, les grandes lignes de Desertec en termes d'emplacement des installations, de financement, de répartition approximative des ressources entre le solaire et l'éolien. « L'Afrique sera l'un des grands gagnants. En effet le projet va énormément renforcer l'expertise locale africaine et l'emploi », a ajouté M. Löscher. Le choix de l'Afrique du Nord, entant que destination pour ce projet est en raison de sa position géographique car « la région est un emplacement potentiel pour les éoliennes offshore d'électricité ainsi que pour les centrales thermiques solaires sont proches de l'Europe » a-t-il expliqué.