Beaucoup de jeunes compétences ont décidé de revenir à leurs pays natal, la Tunisie, afin de l'aider à dépasser cette période de crise et construire la nouvelle Tunisie. Parmi ces personnes, on recense M.Yassine Brahim, Ministre du Transport et d'équipements, qui s'est dit fière d'être un des membres du gouvernement de transition. M.Yassine Brahim, s'est exprimé en effet, lors d'un point de presse tenu à l'occasion du discours du premier ministre tenu hier au palais de Carthage. Sur sa position dans ce gouvernement de transition, M.Yassine Brahim a indiqué qu'il a eu l'honneur de servir la Tunisie surtout en cette période délicate. « Je n'ai jamais pensé de quitter mon poste car je me sens un soldat de ce pays » a-t-il précisé. Selon lui, il y a beaucoup de choses à faire dans les quatre mois à venir tout en précisant que rien n'est facile dans cette période de courte durée. « Il y a beaucoup de choses qui n'ont pas bien passés avant, et nous devons les réformer. J'espère que l'activité économique se rend à la normale car maintenant on est dans une situation économique assez difficile », a-t-il ajouté. En d'autres termes, le ministre n'a pas caché son inquiétude concernant le taux de chômage qui peut s'augmenter encore notamment après le retour de plusieurs tunisiens de la Lybie suite à la situation de l'instabilité de ce pays. « La mission est difficile mais nous sommes capables de gérer la situation. », a indiqué le ministre. Sur ces initiatives à l'égard du secteur du transport, le ministre a précisé qu'il a préparé en collaboration avec son équipe, une feuille de route qui est prête depuis samedi dernier mais les programmes ne sont encore révélés. « Je n'ai pas pu publier la feuille de route en raison de ce qui s'est passé le dimanche dernier, on va communiquer les principaux axes de cette porte feuille dans les brefs délais et les discuter par la suite avec la presse », a-t-il expliqué. Interrogé sur les nouveautés au sein du ministère du transport et d'équipement, M.Brahim a fait savoir que le ministère a déjà créé une page officielle sur le réseau social Facebook, à travers laquelle « on peut communiquer et répondre à toutes les questions posées, cette interface facilitera sans doute la communication entre le ministère et les citoyens »a-t-il précisé. Concernant les opérations d'évacuation de réfugiés qui se sont passés au-delà des frontières tuniso-libyennes, M.Brahim a précisé que le ministère travaille tous les jours sur ce dossier « nous divulguons quotidiennement les dernières statistiques concernant le nombre des réfugiés qui se rendent en Tunisie, nous collaborons aussi avec l'Union Européenne et même les compagnies du transport aérien nationales et étrangères pour les rendre à leurs pays». En outre, le ministère a organisé des bus pour transporter ces réfugiés à l'aéroport de Djerba. « Pour les tunisiens émigrants nous avons consacré aussi des bus pour les amener à leurs régions » a-t-il expliqué. « La situation humanitaire à Ras El Jdir est notre priorité, nous travaillons en coopération avec le ministère des affaires étrangères afin de sortir rapidement de cette situation de crise. On a créé une cellule de crise afin de coordonner entre toutes les opérations terrestres, aériennes et maritimes. On a même affréter El Habib pour prendre nos amis égyptiens chez eux », a-t-il ajouté. En outre, le ministère travaille en coordination avec l'office des ports et l'office aérien sur l'arrivé de toute aide internationale pour pouvoir la transporter aux gens concernés «on est vraiment dans une situation humanitaire assez difficile ». M.Brahim a également apprécié les actions d'aide organisées par les tunisiens « je suis surpris par toutes les réactions sur Facebook, et ce grand nombre des tunisiens qui ont réagit rapidement à cette action d'aide et de soutien à ces réfugiés, nous sommes tous dans un vrai exercice de la démocratie », a-t-il déclare. Par ailleurs, le ministère est en train de mettre tous les moyens pour s'avancer « nous sommes en train d'atteindre nos objectifs et nos amis internationaux sont en train d'arriver en masse pour nous aider dans cette situation délicate», a poursuit le ministre.