La Fédération tunisienne des agences de voyages (FTAV) passe par des moments difficiles. La guerre des nerfs continue entre certains membres du conseil. Chose qui a poussé le président, Tahar Saihi, de présenter sa démission en attendant la tenue, samedi 26 mars 2011, de l'assemblée ordinaire. « En date du 30 Mai 2009 et suite à des élections des plus transparentes, les professionnels avaient placé en moi leur confiance en m'élisant à la tête de la Fédération Tunisienne des Agences de Voyages et du Tourisme pour un deuxième mandat qui légitimement s'achèvera le 29 Mai 2012 », souligne Tahar Saihi. Et le président de la FTAV d'ajouter : « Au cours de toute cette période, je n'ai ménagé aucun effort pour être à la hauteur de cette confiance en engageant un travail sérieux et en profondeur pour défendre exclusivement vos intérêts, et hisser l'image de marque de notre fédération au plus haut niveau, pour qu'elle soit respectée et écoutée. Aujourd'hui et après mûre réflexion, j'ai décidé de remettre entre les mains des adhérents le pouvoir qu'ils m'avaient confié en démissionnant de mon poste de président de la FTAV. Par cet acte citoyen, j'espère pouvoir contribuer, à mon niveau, à arroser les semences de la démocratie naissante dans notre pays et ouvrir les portes grandes ouvertes pour que les brises de cette Révolution puissent rafraîchir et embaumer notre secteur touristique. Mes convictions profondes en tant qu'apolitique n'ayant jamais voulu adhérer à un parti ou appartenir à un clan, ont énormément facilité ma tâche, dans le respect total des statuts de notre fédération, lui évitant ainsi le glissement et l'enlisement dans les méandres du régime déchu. Enfin, il est évident que cette démission ne prendra effet qu'à la fin des travaux de notre Assemblée Générale Ordinaire prévue le 26 Mars 2011. Au-delà de cette date, et en homme responsable, je resterai à la disposition pour assumer mes responsabilités et répondre à toutes les questions relatives aux décisions prises au cours de ce mandat. Au cours de cette AG, chacun prend sa responsabilité. Je n'ai jamais aimé le pouvoir alors que je vois toujours des gens s'accrocher à leurs chaises. Ça me dégoûte. Je cède donc ma place aux autres que je ne peux plus l'assumer dans les conditions actuelles ».