«Nous nous préparons à une fusion avec un autre parti. L'événement sera annoncé mercredi 27 avril 2011, » a indiqué M. Abdelaziz Belkhodja, président et fondateur du Partis Républicain, qui intervenait lors d'un petit déjeuner-débat, organisé samedi 23 avril 2011, par le Centre des jeunes dirigeants ( CJD), en collaboration avec la Fondation Konrad-Adenauer. M. Belkhodja espère que cette fusion va pousser les autres à rejoindre le PR. Créé le 15 janvier 2011, le parti défend les valeurs de liberté, de solidarité, d'égalité et de dignité, valeurs proclamées par la Révolution tunisienne. Il préconise également l'émergence d'une démocratie juste, durable et fondée sur les principes suivants : le mérite, la responsabilité, la diversité et le pragmatisme M. Belkhodja a précisé que le libéralisme reste le meilleur système pour réguler l'économie. Cette théorie permet également d'attirer les investissements étrangers et de générer la croissance, seul moyen de créer de l'emploi. Le développement du secteur de l'agriculture, la révision du secteur bancaire, la réforme radicale de l'Administration et l'emploi sont les grandes lignes du programme de PR : « Ce programmes sera lancé en détails le mercredi prochain après l'annonce de la fusion », a-t-il affirmé. Le régime présidentiel est privilégié par le PR : « Nous voulons que tous les Tunisiens soient unis malgré leur différences. Pour cela, nous pensons que nous devons avoir au moins une élection où nous votons tous ensemble pour une personne qui œuvrera pour cette union », a précisé M. Belkhodja. La séparation totale des trois pouvoirs : exécutif, législatif et judiciaire est indispensable. Selon le fondateur du PR, le Conseil constitutionnel est le garant de cette séparation. Le Parti républicain se prépare à lancer une compagne de communication pour les élections du l'Assemblée constituante : « On va adopter la stratégie de communication porte à porte pour mieux faire connaître notre parti et les lignes directrices de son programme », a-t-il ajouté. Le Parti républicain considère que la participation de la femme à côté de l'homme a toujours entrainé une hausse qualitative au niveau économique, politique et social : « Nous soutenons tous les acquis de la femme en Tunisie et nous appelons à les développer », a indiqué M. Belkhodja.