L'armée nationale a annoncé lors d'une récente réunion avec les dirigeants du parti islamiste Ennahda, qu'elle n'est pas intéressée par le pouvoir. Suite à cette réunion, Ennahda a démenti les déclarations de l'ancien ministre de l'Intérieur, M. Farhat Rajhi qui avait affirmé que si le mouvement islamiste Ennahda (Renaissance) remportait les prochaines élections, le régime serait militaire. Ennahda, directement concernée par l'éventuel coup d'Etat, a choisi de ne pas mettre de l'huile sur le feu et a réaffirmé sa confiance en l'armée.