L'ogre milanais face au petit poucet africain. Samedi, à 17h GMT, la finale de la Coupe du Monde des Clubs entre l'Inter de Milan et le TP Mazembe présente tous les ingrédients qui font la beauté ce genre d'évènement. A priori aujourd'hui, à Abou Dhabi, le TP Mazembe aura bien besoin de l'aide du Tout Puissant pour gagner. Même si le club congolais vient de remporter deux Ligues des clubs champions d'Afrique d'affilée, prouvant qu'il était le meilleur club du continent, la rencontre face à l'Inter de Milan s'annonce difficile. L'entraîneur, le sénégalais, Lamine N'Diaye est réaliste sur les chances de son équipe. Mais il veut croire que sur un match, tout est possible… Quoi qu'il en soit, il s'appuiera sur une grosse défense (aucun but encaissé) et un collectif qui a de l'expérience, du vécu. Si les joueurs ont du talent, l'effectif ne compte cependant aucune grosse star. Pour le moment, la vedette en est Alain Kaluyituka Dioko, lui qui a inscrit le deuxième but de la demie-finale contre l'Internacional Porto Alegre, vainqueur de l'épreuve en 2006. En face, c'est l'artillerie lourde : Milito, Julio Cesar, Maicon, Eto'o et Sneijder. Le hollandais est particulièrement remonté : il n'a pas été sélectionné pour le Ballon d'Or alors qu'il a tout gagné l'année dernière. Ou presque puisqu'en plus de son triplé Champions League, Coupe et Championnat d'Italie, il a échoué en finale de la Coupe du Monde. Ce match apparaît également comme une occasion de se rattraper pour Rafael Benitez, les résultats du club n'étant pas à la hauteur de ceux attendus par le président et les supporters. Actuellement septième de Série A, l'Inter n'est pas à la fête non plus en Champions League puisqu'il a perdu 3-0 à Brême la semaine dernière. Ils ont depuis marqué eux-aussi à trois reprises contre Seongnam, vainqueur de la Ligue des champions d'Asie, pour se qualifier pour cette finale. Ce serait l'occasion rêvée de remporter un nouveau titre et de se relancer avant la trêve hivernale. Surtout qu'après la reprise, et le match contre Naples, troisième, le calendrier est plutôt abordable. De quoi se relancer jusqu'à la rencontre de Champions League contre le Bayern de Munich (match aller le 15 février). En supposant, bien entendu, que Benitez soit toujours là car les médias italiens l'annoncent déjà sur le départ.