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L'artiste xylophage
«Burning Day» d'Ibrahim Màtouss and guests à la galerie Ammar-Farhat
Publié dans La Presse de Tunisie le 09 - 06 - 2015

On retrouve la technique unique d'Ibrahim Màtouss où le bon vieux dessin intègre collage et pyrogravure. On retrouve, son autoportrait en clown désenchanté, ses figures aux traits, à la fois, précis et disloqués...
Ibrahim Màtouss est le pseudonyme d'un artiste tunisien qui a choisi, depuis 2010, de garder l'anonymat. Notre Emile Ajar de l'art cultive le mystère jusqu'au bout. Cette double existence, celle de l'artiste qui fait ravages dans nos galeries avec une esthétique aux propos doux-amers et celle de l'homme incognito, fait écho à son univers plastique bâti sur les dichotomies et les contrastes. A Tunis, il a pris part à plusieurs expositions collectives, dont «Lokhrine» (Les autres) et «Sexy art 3», montées par Mahmoud Chalbi, à l'espace Aire Libre d'El Teatro et à d'autres encore à la Bibliothèque nationale, au Palais Abdellia, au centre national d'art vivant du Belvédère et en France, à la galerie parisienne Talmart. C'est un habitué des cimaises de la galerie Ammar Farhat (A.Gorgi) où après sa participation à des expositions collectives, il a présenté, en 2013, sa première personnelle intitulée «Hriga». Voilà qu'il investit à nouveau ces cimaises pour une nouvelle exposition presque en solo, «Burning Day», car il y invite deux artistes, Intissar Belaïd et Maher Habib Gnaoui.
On retrouve la technique unique d'Ibrahim Màtouss où le bon vieux dessin intègre collage et pyrogravure. On retrouve, son autoportrait en clown désenchanté, ses figures aux traits, à la fois, précis et disloqués, ses fonds neutres et ses bouts de bois-chaires grignotés et noircis par le feu à quelques endroits. Il opère, comme il nous a habitués, sur la chaire de bois, la brûle et la soulage de ses copeaux, la creuse et la met à nu pour donner corps/formes à ses figures masquées et autres, avec toujours cette dévorante mélancolie xylophage.
On retrouve son sens de la dérision, son humour noir et son cynisme et ce présent, «ce perpétuel mourir» qu'il veut dompter. Ses guests (invités), Intissar et Maher, suivent le rythme, chacun à sa manière et rendent une sorte d'hommage à leur ami. Elle use de sa broderie pour tracer les contours d'une scène tout droit sortie de l'univers de Màtouss (l'artiste avec son masque de clown face à l'autorité...) et lui, il dresse le portrait d'un de ses vengeurs-citoyens masqués. L'exposition est à voir et à revoir.


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