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De l'impact des saisons de consommation de pointe sur le budget de la famille Démarrage aujourd'hui du programme commun de rationalisation de la consommation
• Le consommateur est appelé à faire preuve de vigilance et de responsabilité Le programme commun relatif à la rationalisation de la consommation en été et au cours du mois de Ramadan démarre aujourd'hui. Une conférence de presse destinée à jeter la lumière sur les principaux axes et composantes de ce programme a été organisée hier, à Tunis. La direction des soins et de la santé de base, relevant du ministère de la Santé publique, l'Institut national de la nutrition et des technologies alimentaires (Innta), l'Organisation de défense du consommateur (ODC), le ministère du Commerce et de l'Artisanat, l'Institut national de la consommation (INC) et le ministère des Affaires religieuses participent pour la première fois ensemble à ce programme. Celui-ci vise à étudier l'impact de la concomitance des saisons de consommation de pointe sur le budget de la famille et les effets des facteurs climatiques sur l'approvisionnement des marchés, outre la rationalisation du comportement des consommateurs. Le programme commun comporte notamment la présentation d'un dossier télévisé sur Canal 21, la diffusion de programmes radiophoniques nationaux et régionaux sur les chaînes publiques et privées. Des messages radiophoniques contestant certains comportements irrationnels et invitant à d'autres plus appropriés seront également transmis. Des recettes de mets bénéfiques pour la santé seront présentées dans le cadre de ce programme en plus de l'envoi de SMS, à travers les réseaux de la téléphonie mobile, et la pose d'affiches de sensibilisation dans les stations de transport et les espaces commerciaux. Les sites électroniques intervenant dans les domaines de la consommation seront associés aux programmes de sensibilisation prévus. M. Ali Gharbi, directeur général de l'INC, a fait savoir que le programme a essentiellement pour objectif de réaliser l'équilibre entre l'offre et la demande, notamment au cours du mois d'août et pendant Ramadan, périodes de pointe de la consommation, qui seront immédiatement suivies de l'Aïd El Fitr et de la rentrée scolaire. Il s'agit, en fait, a-t-il ajouté, de rationaliser les comportements du consommateur appelé à faire preuve de vigilance et de responsabilité. Faire face à tous les dépassements Les représentants de l'Innta et de la direction des soins de santé de base ont souligné que le programme incite le consommateur à opter, pendant le mois de Ramadan, pour un régime alimentaire équilibré afin de réaliser les objectifs du jeûne qui ne doit pas être synonyme d'excès et de surabondance. Le représentant de l'ODC a fait remarquer que l'organisation et l'ensemble de ses bureaux sont prêts à recevoir les doléances des consommateurs à travers le numéro vert mis à leur disposition. Il a passé en revue les efforts que l'ODC ne cesse de déployer pour faire face à tous les dépassements et défendre les droits du consommateur, tout en recommandant de lutter contre la consommation irrationnelle résultant de l'évolution du secteur de la publicité et de l'augmentation du nombre des grandes surfaces. M. Gharbi a affirmé que l'INC a réalisé une enquête sur "les saisons successives de grande consommation et leurs impacts sur le comportement et les dépenses du consommateur" auprès d'un échantillon de 554 personnes de la catégorie d'âge variant entre 40 et 60 ans dans la région du Nord-Ouest (Le Kef, Jendouba et Béja). Il ressort de la première lecture des résultats de l'enquête (426 enquêtes) que la plupart des personnes sondées tiennent compte de ces périodes et 314 ont recours à leurs provisions pour y faire face. 396 considèrent que les dépenses superflues sont celles consacrées aux festivals alors que 239 autres disent ne pas pouvoir réduire leur consommation quotidienne de produits alimentaires. La plupart des sondés (217) n'apprécient pas la surabondance et 214 autres achètent les variétés normales et moyennes de fruits. La viande la plus consommée est celle du poulet, affirment 268 sondés. 290 autres avancent que le Tunisien est dépensier et 317 définissent leurs besoins avant d'aller faire leurs achats. 393 s'approvisionnent auprès des grandes surfaces, alors que 139 autres imputent leurs dépenses superflues à la publicité. 194 choisissent les biens à acquérir en fonction de la qualité, 172 autres en fonction du prix et 59 selon la marque.