Le Franco-Polonais n'a pas hésité un instant à revenir entraîner la sélection, 15 ans après. A onze heures pile, Henry Kasperczak donne le coup d'envoi de son point de presse. L'homme n'a pas changé. Il a, certes, pris du poids, mais il a gardé le même physique. Avec de surcroît une mémoire d'éléphant, puisqu'il a reconnu quelques journalistes qui l'avaient côtoyé entre 1994 et 1998 lors de son arrivée dans notre pays. Avant d'entrer dans le vif du sujet, le nouveau sélectionneur national a tenu à présenter son staff. Le Français Patrick Hesse qui a débarqué avec lui et Hatem Missaoui seront ses deux adjoints. Adel Zouita, comme avec Georges Leekens, a été maintenu à son poste d'entraîneur des gardiens de but, tout comme le préparateur physique, Jalel Hergli. La nouveauté est l'arrivée d'un nouveau médecin en équipe de Tunisie, le docteur Montassar Chéour. Voilà pour les présentations, en notant que Kasperczak a préféré sagement la continuité en n'opérant pas le moindre changement. Objectifs : CAN, CHAN et J.O. «Je suis heureux d'être de nouveau parmi vous !», a été la première phrase d'Henry Kasperczak qui a ajouté avoir toujours eu de grands amis en Tunisie. Il a même demandé des nouvelles de ses ex-collaborateurs entre 1994 et 1998, Ali Selmi et Ali Rached. Kasperczak a aussi déclaré n'avoir jamais hésité à revenir dans notre pays. «Le challenge et le projet me plaisent, je n'ai donc pas hésité un instant à prendre ma décision», a encore dit le nouveau sélectionneur national. Kasperczak a parlé de la CAN 2017 au Gabon, du Chan 2016 au Rwanda et, bien entendu, de la qualification au Mondial de Russie (2018). Sans oublier les Jeux olympiques de Rio en 2016. On rappelle que lors de son premier passage en Tunisie, Kasperczak avait réussi un tir groupé en atteignant la finale de la CAN 1996 en Afrique du Sud, en qualifiant la sélection au Mondial 1998 en France et aux Jeux olympiques d'Atlanta (1996). Henry Kasperczak a signé un contrat à objectifs de trois ans. D'après lui, la sélection nationale qu'il n'a jamais perdue de vue dispose de bons éléments. «Nous allons donner la priorité aux joueurs locaux et réussir l'amalgame avec les professionnels de France», a-t-il ajouté. Kasperczak connaît les joueurs expatriés et va s'efforcer de former une équipe collective qui donne satisfaction sur le terrain. «Il y a aujourd'hui une meilleure infrastructure et de meilleurs moyens en Tunisie pour réussir que lors de mon premier passage», a conclu le sélectionneur national. Concernant la sélection U23, Kasperczak n'aura pas de droit de regard sur elle, et Maher Kanzari est le maître à bord, comme il a tenu à le souligner. «Je me contenterai de donner mon avis sans plus», a-t-il dit. Allez, bon vent et au travail ! Sachant que le prochain rendez-vous des éliminatoires nous mènera au Liberia le 3 septembre prochain.