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Du pain bénit pour les universités tunisiennes
Campus Tunisie à Abidjan
Publié dans La Presse de Tunisie le 31 - 07 - 2015

Environ 82 mille Ivoiriens ont obtenu leur baccalauréat après la proclamation des résultats, au cours de ce mois, alors que les universités ivoiriennes, publiques et privées, ne pourraient accueillir que 30 mille nouveaux bacheliers
L'école sera désormais obligatoire jusqu'à l'âge de 16 ans en Côte d'Ivoire, dès la saison prochaine. Cette décision du Président ivoirien, Alassane Ouattara, prise au mois de juillet, semble à première vue faire partie de l'actualité nationale ivoirienne, mais quand on apprend que près de cinq mille instituteurs tunisiens, de l'enseignement de base et secondaire, pourraient trouver place dans le système éducatif de la Côte d'Ivoire, la décision aurait une autre portée.
C'est dans cette perspective que s'inscrit la visite du ministre de l'Education, Neji Jalloul, à la tête d'une délégation de dirigeants d'universités privées tunisiennes, qui participeront au salon baptisé «Campus Tunisie» qui se déroulera, du 4 au 6 août prochains, à Abidjan, la capitale de la Côte d'Ivoire, pays considéré comme plateforme de la sous-région de l'Afrique de l'Ouest.
«Cette délégation compte, jusqu'à cette date, treize universités, celles qui ont confirmé leur participation au salon», a mentionné à La Presse l'organisateur de Campus Tunisie, Riadh Azaiez. D'autres, parmi une cinquantaine d'établissements de l'enseignement supérieur privé, hésitent encore, à quelques jours de l'ouverture du salon. Et ce, malgré la participation des grosses pointures du secteur et l'étendue des avantages accordés par l'autorité publique, à travers le Centre de promotion des exportations (Cepex). D'ailleurs, pour une telle participation, le stand coûte de huit à dix mille dinars, mais, pour l'entreprise, cela revient beaucoup moins cher. Car l'entreprise peut bénéficier d'une subvention qui s'élève à 45% des charges engagées lors d'une telle participation.
Cette subvention peut aller jusqu'à 80%, avec un plafond de 40 mille dinars en cas de participation collective. Et là, un autre handicap, regrette-t-il, pointant du doigt les comportements de certains professionnels qui n'ont pas encore compris qu'il y a de la place pour tout le monde. «Environ 82 mille élèves ont obtenu leur baccalauréat après la proclamation des résultats, au cours de ce mois, alors que les universités ivoiriennes, publiques et privées, ne pourraient accueillir que 30 mille nouveaux bacheliers», ce qui montre l'étendue du marché ivoirien. Du pain bénit pour les universités tunisiennes.
Faisant des rapprochements entre l'évolution de la classe moyenne en Côte d'Ivoire et la capacité à financer des études en Tunisie, il estime que 20 à 25% des nouveaux bacheliers pourraient être prospectés par les universités tunisiennes. Ce faisant, l'objectif de tripler le nombre d'étudiants ivoiriens en Tunisie s'avère un objectif réalisable, selon M. Azaiez.
Cette dimension africaine des affaires n'est plus une option, soutient-il. C'est un choix de mettre le pied dans une zone économique des plus dynamiques au monde, avec un taux de croissance de près de 9% par an en Côte d'Ivoire. Dans cette lignée, le marché ivoirien ouvre grandes les portes d'autres marchés de la région, à savoir le Burkina Faso, le Mali, le Tchad...
Pour ce faire, M. Azaiez plaide en faveur d'un mode de prospection spécial pour ces marchés : il s'agit de l'organisation d'événements sectoriels (thématique), avec la participation du plus grand nombre d'entreprises, soutenus par les autorités publiques du pays, notamment la présence d'officiels de haut rang dans les délégations, et en ayant recours à des opérateurs installés sur les lieux pour tout mettre en ordre.
Après l'organisation de salons thématiques à Abidjan, à savoir Consultafric (TIC), Bativoire (BTP), dont la troisième édition se déroulera en septembre prochain, Saydalya (santé), c'est au tour des universités, ajoute-t-il, de travailler main dans la main pour former une réelle force de frappe en vue de se tailler une place de choix sur le marché ivoirien, porte d'entrée à la sous-région de l'Afrique de l'Ouest.
Il convient de signaler, à cet égard, que d'autres pays sont plus agressifs en matière de promotion des exportations, à l'instar de la Turquie et du Maroc qui, au lieu de restituer des fonds aux entreprises, ne leur font payer que le reliquat, le montant moins la subvention. Dans ce contexte de rude concurrence sans merci, il vaut mieux se défendre à armes égales, au moins.


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