Le président sortant s'est appuyé sur l'article 25 pour conserver la présidence du club. On l'avait prédit au moment même de l'annonce du «scoop» par le président du CAB. Il s'agit, on l'a compris, de la tenue d'une assemblée générale exceptionnelle élective. Mehdi Ben Gharbia, pointé du doigt après le transfert de Ali Machani et Adam Rjaïbi à l'EST, avait alors décidé de se retirer de ses fonctions à la tête du club nordiste. Le timing de cette décision unilatérale n'était pas bon et avait installé le doute dans les milieux sportifs bizertins. Et le président sortant-rentrant voulait tout simplement montrer qu'il demeurait la seule personnalité capable de diriger le CAB. Tous les moyens sont bons pour parvenir à ses fins. Ladite assemblée fut avortée avant même d'avoir lieu. Quelle confusion ! En effet, la commission juridique pour les élections exceptionnelles de la présidence du CAB, désignée par Mehdi Ben Gharbia lui-même en 2011, a tenu une conférence de presse récemment au local du club au cours de laquelle elle a annoncé, à son tour, le rejet des deux listes. Elle a estimé que la liste de Abdessalem Saïdani ne répondait pas aux conditions d'éligibilité en vertu de l'article 25 des règlements du club qui fixe l'âge minimum du président à 35 ans. M. Saïdani est âgé de 34 ans et 8 mois. Quant à la liste de Mohamed Gharbi, elle n'a pas les 25 noms requis pour les membres qui la composent. Les deux listes ayant été purement et simplement annulées. Quelle transparence ! Abdessalem Saïdani out ! Le président actuel de la section des jeunes, en l'occurrence Abdessalem Saïdani, vient d'être démis de ses fonctions. Le comité directeur du CAB, jugeant les propos du responsable des jeunes diffamatoires lors d'une émission de radio locale, a donc pris la décision de l'écarter du CAB, tout en le remerciant pour les efforts fournis durant l'année écoulée.