Les meilleurs éléments ont quitté le club, qui jouera peut-être sa place en Ligue 1 On pensait que les négociations avec les responsables de l'EST concernaient, dans l'immédiat, le transfert de Machani et Youssofa au club de Bab Souika. Puis, dans un second temps, on laisserait «filer» Rjaïbi vers la même direction. Seulement, le président du CAB a pris tout le monde de vitesse en offrant deux piliers de l'équipe, formés à l'école bizertine, à Hamdi Meddeb. Cette opération, décidée d'une manière unilatérale, a enflammé le public bizertin qui n'a pas apprécié le comportement de Mehdi Ben Gharbia, ignorant totalement l'avis des supporters cabistes qui l'ont porté aux commandes il y a quatre ans, puis ceux qui ont voté pour lui, il y a à peine quelques mois. Certes, on savait que le premier responsable actuel du club nordiste avait promis qu'il gérerait le CAB, association omnisports, comme une entreprise, c'est-à-dire avec un objectif clair qui est de faire des bénéfices. C'est la définition-même ! Et parallèlement, il avait promis plein de «choses», comme la création d'un magasin aux couleurs du club, la construction d'une nouvelle administration, le transfert des meilleurs éléments dans des clubs étrangers... Et quand on fait le bilan, rien de tout cela n'a été fait en quatre ans de présidence, hormis les opérations financières. Sur le plan purement sportif, M. Ben Gharbia a vidé, ces dernières années, le CAB de sa substance. Baratli, Zouay, Kanzari (2 fois comme entraîneur), Mhadhebi, Harrane, Ben Mustapha, Mbarki, Machani, Rjaïbi, et nous en oublions d'autres certainement, des joueurs de valeur qui ont rapporté au club des millions de dinars. Quel est donc le véritable objectif ? Faire du «fric» ou construire une équipe compétitive ? Il ne faudrait pas, à notre sens, avoir fait des études supérieures pour trouver la réponse... Maintenant, à qui le tour ?