La Presse - Le 21 novembre 1987, le Conseil supérieur de la jeunesse a été réorganisé dans le but de lui conférer davantage d'efficacité. L'augmentation du volume des subventions accordées aux organisations de jeunesse, l'incitation des entreprises économiques à créer ou à soutenir des associations de jeunesse tout en les faisant bénéficier d'avantages fiscaux, la création en faveur des enfants et des jeunes d'une infrastructure intégrée suffisante dans les agglomérations, selon leurs besoins, sont également autant de mesures qui ont été prises le 21 novembre 1987. Ensuite, tout juste quelques mois après l'avènement du Changement, l'année 1988 a été proclamée «Année nationale de la jeunesse». Le 11 février 1988, cent clubs permanents ont été créés dans le cadre de la sollicitude dont fait l'objet la jeunesse dans les zones rurales. C'est que «la jeunesse a été et continuera d'être l'avant-garde de notre peuple, en même temps que l'expression de sa vitalité et le symbole de son avenir prometteur», tient à souligner solennellement le Président Ben Ali dans son discours magistral prononcé à Radès à l'occasion de la célébration du cinquantenaire de l'Indépendance. Toujours soucieux de renforcer la participation de la jeunesse et de conforter sa présence au sein des institutions de la République, le Chef de l'Etat a décidé, à l'occasion du 20e anniversaire du Changement, d'abaisser de 20 à 18 ans l'âge de vote. A l'occasion des fêtes de l'Indépendance et de la Jeunesse, le Président de la République a donné, le 21 mars 2008, le coup d'envoi du dialogue général avec les jeunes. Pour la première fois dans l'histoire de notre pays, trois millions de jeunes, toutes sensibilités politiques confondues, ont pris part à ces tribunes locales, régionales et nationales pour définir eux-mêmes les orientations qui traceront leur avenir. L'élaboration d'un pacte national de la jeunesse, signé par les jeunes eux-mêmes, l'élargissement de la composition du Comité central du RCD aux jeunes hommes et femmes de moins de 30 ans, la création d'une commission nationale chargée d'élaborer le document final de la stratégie de la jeunesse pour la période 2009-2014, l'intégration des sports dans les établissements de jeunesse, la promotion d'un discours adapté aux attentes réelles des jeunes constituent autant d'initiatives présidentielles majeures. Le pari de notre pays sur sa jeunesse s'inscrit dans le droit fil de l'histoire de la Tunisie qui a retrouvé, depuis le Changement, tout ce qui a toujours fait sa force, son originalité et son exception. Le Président Ben Ali ne cesse, en effet, d'offrir aux jeunes toutes les conditions susceptibles de conforter leur appartenance, de renforcer leur sens patriotique, de promouvoir leur conscience universelle de solidarité, d'ouverture et de respect de l'autre, ainsi que la modération et le juste-milieu. Face, en effet, à une mondialisation de plus en plus féroce et peu soucieuse des valeurs humaines et d'éthique, la Tunisie multiplie les initiatives heureuses, généreuses et salutaires pour raviver la flamme des grands idéaux universels fondés sur la solidarité, le partage équitable des fruits de la science et du savoir et sur le dialogue fécond entre les civilisations, les religions et les cultures. C'est le noble but que vise la proposition tunisienne : «2010, année internationale de la jeunesse» qui a été adoptée à l'unanimité par l'Assemblée générale des Nations unies. C'est que, tant sur le plan politique, économique et social qu'au niveau de la femme, de la famille, de l'enfance, de la jeunesse, de la qualité de la vie ou du mieux-vivre ensemble, la Tunisie est, depuis près de deux décennies, une référence et une école pour tous les peuples en quête d'un monde meilleur.