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Le conseil de la choura d'ennahdha tranche : Le prochain gouvernement sera conduit par un nahdhaoui
Publié dans La Presse de Tunisie le 21 - 10 - 2019

C'est officiel : le Conseil de la choura d'Ennahdha, réuni en session exceptionnelle, samedi et dimanche 19 et 20 octobre, a pris la décision de confier à l'un des leaders du parti la mission de former et de conduire le prochain gouvernement
Le Conseil a également annoncé que le futur gouvernement ne sera pas formé sur la base des quotas partisans
Finalement, le Conseil de la choura d'Ennahdha a tranché et les représentants de l'aile dure ont eu gain de cause : le prochain chef de gouvernement sera nahdhaoui.
C'est Abdelkrim Harouni, président du Conseil de la choura, qui l'a annoncé, hier, dimanche 20 octobre, au terme d'une session spéciale de deux jours tenue dans l'objectif de mettre fin à la polémique: Ennahdha va-t-il décider d'assumer la responsabilité de désigner l'un de ses leaders pour former le prochain gouvernement conformément aux résultats du scrutin du 6 octobre remporté par le parti de Montplaisir (52 sur 217 députés) ou va-t-il opter pour le choix d'une personnalité qui n'appartient pas au parti et qui aura la responsabilité de constituer un gouvernement dont les appellations varient de gouvernement d'union nationale à gouvernement de «construction nationale» (Injaz watani), en passant par gouvernement de salut national et aussi gouvernement de compétences ou de technocrates ?
Maintenant, les choses sont claires : le gouvernement sera formé par une personnalité que le président de la République Kaïs Saïed aura à désigner, à l'issue de son intronisation officielle au palais de Carthage, parmi les responsables nahdhaouis.
Harouni ne précise pas l'identité du leader que le parti a décidé de désigner pour assumer la responsabilité de former le gouvernement tant attendu et laisse la porte ouverte à toutes les hypothèses possibles et à tous les calculs probables.
Toutefois, il introduit dans sa déclaration une précision d'une importance de taille : le futur gouvernement ne répondra pas au principe de la répartition partisane, ce qui revient à dire que la prochaine équipe gouvernementale ne sera pas constituée selon la formule des quotas.
Et pour être encore plus clair, Harouni laisse entendre que les partis ou les coalitions qui s'allieront avec Ennahdha n'auront pas un nombre déterminé de portefeuilles ministériels comme le laissent entendre les déclarations produites ces derniers jours par certains leaders de partis politiques qui sont censés participer à la future équipe gouvernementale, à l'instar de Mohamed Abbou, secrétaire général du Courant démocrate, qui ne cesse de répéter que son parti, pour s'alliers avec Ennahdha, exige l'obtention des ministères de la Justice, de l'Intérieur et de la Réforme administrative, et certaines indiscrétions vont jusqu'à affirmer que Mohamed Abbou aurait demandé l'aval d'Ennahdha pour l'élection du député du Courant démocrate Ghazi Chaouachi à la présidence du parlement au cas où Rached Ghannouchi, président d'Ennahdha, déciderait de former et de conduire lui-même le prochain gouvernement.
Quant au Mouvement Echaâb auquel on prête l'intention de s'allier avec Ennahdha, son secrétaire général, Zouheïr Maghzaoui, se contente de souligner jusqu'ici que «l'essentiel est de s'entendre sur un programme qui bénéficiera de l'aval des bases de notre parti».
Hier, Ennahdha a proposé, selon plusieurs observateurs, une demi-solution à la polémique qui divise le paysage politique national depuis le 6 octobre, jour de la proclamation des résultats des élections législatives en décidant que l'un de ses leaders (à désigner dans les jours à venir, pas plus tard que mardi ou mercredi prochains) formera le prochain gouvernement. Sauf que le Conseil de la choura ou plus précisément son président Abdelkrim Harouni (pressenti ou présenté par certaines sources comme le futur chef de gouvernement désigné aux côtés de Abdellatif Mekki et Zied Laâdhari) n'a pas précisé si les partis qui coaliseront avec Ennahdha ont déjà accepté que «l'équipe gouvernementale n'obéisse pas au principe de la répartition partisane». Harouni évite d'utiliser dans ses propos le terme quota (Mouhasasa), estimant peut-être que son époque a vécu.


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