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Des habitants se raccordent illégalement
Pollution des plages — réseau d'évacuation des eaux pluviales
Publié dans La Presse de Tunisie le 23 - 08 - 2015

A cause des branchements anarchiques, les eaux usées domestiques se mélangent aux eaux de pluie qui se déversent dans la mer
Ces derniers jours, des photos de conduites déversant des eaux noires, sales et crasseuses dans la mer des plages de Chott Mariem, Sounine, Radès Méliane...ont beaucoup circulé sur les réseaux sociaux. Les images sont choquantes. On y voit des eaux turquoises rapidement envahies par une marée noire et gluante, se répandant comme une traînée de poudre. C'est l'Onas qui est rapidement désigné comme le principal coupable de cette catastrophe. Mais l'Office national de l'assainissement s'empresse de démentir. Ces eaux ne proviennent pas des conduites de l'Office mais des dalots d'évacuation des eaux pluviales. Pourtant, le phénomène des eaux pluviales qui se déversent dans la mer n'a rien d'étonnant. Dans toutes les villes, les eaux de pluie sont évacuées à travers le réseau pluvial pour ensuite être déversées dans la mer. Mais pourquoi ces eaux de pluie se sont-elles, alors, mélangées aux eaux usées domestiques? C'est la question qui se pose. Il faut revenir à l'organisation du réseau d'évacuation des eaux usées et des eaux pluviales pour comprendre ce qui est survenu au niveau des plages qui ont été polluées. Selon Mahmoud Chihaoui, directeur général de l'Agence de Protection et d'Aménagement du littoral (Apal), il existe deux types de réseaux : celui de l'Onas à travers lequel les eaux usées sont évacuées pour être par la suite traitées et le réseau des eaux pluviales qui relève de la direction de l'hydraulique urbaine (DHU) du ministère de l'Equipement.
Absence de fosses septiques
Présent dans les zones urbaines et les grandes villes, le réseau de l'ONAS permet l'évacuation des eaux usées domestiques qui sont ensuite acheminées vers les stations de pompage puis traitées dans les stations d'épuration pour être de nouveau réutilisées à des fins agricoles. «Après avoir été traitées, ces eaux sont réutilisées dans l'agriculture et servent également à l'arrosage des terrains de golf et à la recharge des nappes phréatiques», a observé, à ce propos, le directeur général de l'APAL. Dans les zones rurales et semi-rurales où le réseau de l'Onas est inexistant, les eaux usées sont évacuées dans des fosses septiques et des puits perdus. Quant aux eaux pluviales, elles s'acheminent à travers les conduites et les grands dalots pour se déverser par la suite dans la mer. Tout cela semble jusqu'ici normal, sauf que des habitants installés dans des zones rurales non raccordées au réseau de l'Onas se sont alors branchés illégalement sur le réseau pluvial, pour se débarrasser des eaux usées domestiques, polluant, ainsi, les eaux de pluie qui sont évacuées vers la mer. «C'est le raccordement anarchique et illégal au réseau d'évacuation des eaux de pluie qui est responsable de la pollution de l'eau de mer. C'est ce qui est arrivé dans la zone de Chatt Mariem. Les habitants se sont raccordés illégalement au dalot d'évacuation des eaux pluviales. Les eaux usées domestiques se sont mélangées aux eaux de pluie qui se déversent dans la mer. Une commission a été mise en place au niveau du gouvernorat de Sousse afin de trouver des solutions au problème du raccordement anarchique dans la zone de Chatt Mariem», a observé le directeur de l'Apal qui a mis l'accent sur la nécessité d'aménager des fosses septiques dans les zones non raccordées au réseau de l'Onas.


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