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La réutilisation des eaux épurées encore limitée
Environnement — Industrie
Publié dans La Presse de Tunisie le 29 - 04 - 2012

Certaines unités industrielles continuent à déverser l'eau usée dans le milieu réceptif naturel sans se rendre compte qu'un tel comportement peut porter gravement atteinte au sol qui devient pollué et stérile. Des quantités de déchets liquides sont également déversés dans les égouts ou les regards destinés, en principe, à l'évacuation de l'eau pluviale ou de l'eau usée domestique en vue d'assurer son traitement par les stations d'épuration avant de la réutiliser dans l'irrigation des espaces verts ou des terrains de golf, par exemple, ou encore la transférer vers le milieu réceptif marin.
Or, quand l'eau usée domestique ou pluviale est polluée par l'eau industrielle, l'épuration devient difficile pour ne pas dire impossible. En tout cas, la qualité de l'eau obtenue après le traitement reste médiocre et ne peut en aucun cas être réutilisée. C'est, pourtant, ce qui se passe dans certaines zones où nombre d'unités industrielles ne sont pas encore dotées de stations de pré-traitement. Pourtant, un instrument financier en l'occurrence le Fonds de dépollution, est disponible pour fournir des financements aux industriels afin qu'ils introduisent les équipements de dépollution nécessaires y compris l'installation des stations de pré-traitement.
Extension importante du milieu urbain
De son côté, l'Office national de l'assainissement (Onas) a réalisé un important programme en vue d'assurer le raccordement d'un maximum de bâtiments au réseau national de l'assainissement. Du chemin reste, cependant, à parcourir en vue de raccorder certains logements à l'intérieur du pays et dont les habitants sont obligés de déverser les quantités d'eau usée dans la nature, ce qui constitue une vraie menace pour la santé. C'est que l'eau éliminée par les habitants se transforme en étang dans un milieu proche des logements concernés où les enfants ont l'habitude de jouer. Ce n'est pas pour rien que l'assainissement occupe une bonne place dans les indicateurs du développement humain. En tout cas, les réalisations déjà enregistrées aussi bien en milieu urbain qu'en milieu rural, dans les zones côtières et celles de l'intérieur, doivent se confirmer au cours de la prochaine période.
D'après les chiffres disponibles, le nombre d'habitants appartenant à la population urbaine pris en charge par l'Office est passé de 1,3 million en 1975, à 5,25 millions en 2000 et à 6 millions environ en 2011 sachant que la population urbaine s'élève à 7 millions. Le taux de branchements dans les zones prises en charge à connu une courbe ascendante passant de 45% en 1975 à 81% en 2000 et à 90,2% l'année écoulée, ce qui est encourageant en soit.
Cela illustre bien que l'effort déployé au cours des dernières années a concerné principalement le milieu urbain qui a connu, il est vrai, une extension sensible avec la construction de nouvelles habitations dont certaines sont anarchiques. Le nombre des clients de l'Office ne cesse, d'ailleurs, d'accroître d'une année à l'autre, d'autant plus que des facilités sont fournies – paiement sur plusieurs trimestres – afin d'inciter les familles à se raccorder au réseau. De 123.000 en 1975, le nombre des clients s'est élevé à 922.000 en 2000 puis à 1.590.000 l'année dernière. De nouveaux clients sont toujours enregistrés dans les registres de l'Office, et ce, compte tenu des constructions qui sont édifiées dans plusieurs régions du pays à vocation d'habitation, administrative, économique ou autre..
Suite aux multiples branchements des constructions, le réseau s'est étendu pour couvrir plusieurs régions. Ainsi, la longueur du réseau qui était limitée à 900 km en 1975 a marqué un bond signifiant en 2000 pour atteindre 9.650 km, puis 15.250 km en 2011. Des conduites souterraines sont ainsi posées au niveau de la route et des bâtiments pris en charge en vue d'assurer leur raccordement au réseau et permettre à l'eau usée une évacuation saine et rapide vers les stations d'épuration au nombre de 114 l'année dernière au lieu de 61 en 2000 et seulement 5 en 1975. Une quantité limitée de l'eau épurée est exploitée essentiellement pour l'irrigation des espaces verts et des terrains de golf.
D'importantes ressources en eau traitée peuvent servir pour plusieurs activités relevant des secteurs de l'industrie, de l'agriculture et du tourisme. Le volume d'eau traitée l'année dernière a été de 250 millions de m3, ce qui correspond à un taux d'épuration de 98%. Malheureusement, 28% seulement des quantités ont été réutilisées l'année dernière soit 70 millions de m3. D'où la nécessité de prévoir de nouveaux projets en mesure d'utiliser les eaux épurées pour diminuer la pression sur les ressources en eau conventionnelles qui sont limitées.


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