La recherche a contribué significativement à l'amélioration de la qualité des moyens contraceptifs et à leur diversité. Aujourd'hui, les femmes n'ont plus de prétextes à avancer pour échapper à la contraception. Du stérilet à l'avortement médicamenteux, en passant par les pilules et les injections, la contraception est accessible à toutes. Le stérilet est sans doute le moyen le plus utilisé aussi bien en Tunisie qu'à l'étranger. Efficace à quasiment 100%, il évite la fécondation sur une période de dix ans, sans pour autant avoir d'impact sur la fertilité. D'autant plus qu'il est utilisable chez les femmes qui viennent d'accoucher ainsi que chez les femmes allaitantes. D'un autre côté, la femme dispose des moyens contraceptifs hormonaux, notamment les pilules d'ostéogène et de progestérone qui empêchent l'ovulation. En 2002, l'Onfp a introduit une pilule contraceptive d'urgence. Il s'agit d'un comprimé unique à prendre dans le cas d'un rapport non protégé pour éviter la grossesse. Son efficacité est estimée à 90%. Autres moyens contraceptifs : les injections qui sont administrées une fois par trimestre. Il existe aussi des plaques à mettre sous la peau du bras via une intervention chirurgicale. Par ailleurs, les préservatifs, outre leur mission contraceptive, préviennent la transmission des maladies et des infections sexuellement transmissibles. Certaines femmes préfèrent l'utilisation des pilules vaginales. Ce sont des pilules à placer quinze minutes avant le rapport sexuel. Elles tuent les spermatozoïdes et évitent donc la fécondation. Il est à souligner que l'avortement ne doit pas être considéré comme un moyen contraceptif. Mais une solution ultime pour stopper une grossesse non désirée. Il doit absolument être accompli dans un établissement hospitalier, sous assistance médicale et dans les trois mois de la grossesse. En 2002, la Tunisie a introduit l'avortement médicamenteux. Il s'agit d'un comprimé à prendre sous l'assistance d'un médecin, ce qui évite à la femme l'avortement chirurgical.