Ce qui est merveilleux et très touchant chez Farès Karam, c'est sa simplicité et surtout sa modestie qui se sont manifestées sur la scène, lors de la soirée du 5 août, au stade Ben Jannet à Manastir, et ce, devant un public nombreux de fans, pour la plupart des jeunes. Sûr de lui, avec une voix à grande capacité, il maîtrise la scène où la percussion est très présente. L'artiste a une façon particulière de danser et d'interpréter des chansons romantiques. Un public fou de joie reprenait parfaitement les paroles des chansons tubes, comme Beït byout, Dakhilo, Elli Mayheb enneswan, Gouli labouki, Waynou, Arjileh, lesquelles sont remarquablement orchestrées par une poignée d'instrumentistes chevronnés, dirigés par le maestro Raymond Nassif. Farès Karam, emporté autant que le public (saisi d'une euphorie totale à chaque chanson), n'hésita pas à jongler avec sa voix puissante pour interpréter les chansons de son répertoire désormais célèbre. Les acclamations fusaient de toutes parts quand le chanteur libanais quittait la scène à la fin de cette soirée. Rendez-vous avec Farès Karam le 23 août sur la scène de l'amphithéâtre de Carthage.