A la mémoire d'une mémoire infaillible de mon très cher papa, l'inoubliable Abdelmajid SAHLI «Les être chers ne meurent pas quand on les enterre, ils meurent quand on les oublie» Voilà déjà 28 jours depuis que tu m'as quittée à jamais très cher papa pour un monde meilleur. Certes la douleur de ton absence demeurera aussi vive et intense que le jour de ton départ par un triste vendredi du 14 février. Ce n'est pas parce que les jours passent que le vent de l'oubli adoucit la douleur et la souffrance. Le temps qui passe avec le désir de tout effacer doit nécessairement se heurter à la volonté invincible qui refuse d'oublier les êtres qui nous sont chers. La vie ne sera plus ce qu'elle a été très cher papa. Tu as laissé un grand vide que personne au monde ne pourra combler.Je ne réalise pas que je ne pourrai plus jamais revoir mon très cher papa là devant moi la tête dressée avec la fierté d'un roi. Je ne réalise toujours pas que ton cœur si chaleureux, si généreux a vraiment cessé de battre. Je ne réalise pas que je ne vais plus entendre ta belle voix m'appeler «binti laziza ommi Hayet». Je ne réalise pas que je suis à jamais privée de ta tendresse, ton affection paternelle et maternelle et ta sincérité très cher papa. Avec ton départ… tout s'en va… Ma vie s'en va… c'est tout un monde qui s'écroule…et s'effondre à mes yeux. Le monde est vide… Il fait froid… Tu me manques tellement très cher papa… Ta brutale disparition m'a anéantie. J'implore Dieu pour qu'Il me permette de te voir toujours dans mes rêves. Adieu très cher papa… Adieu très chère maman…Adieu l'ami Ton image, ta voix et ton beau sourire demeureront à jamais gravés dans ma mémoire endolorie et mon cœur meurtri. Tes livres et tes journaux pleurent… Mon cœur et mon âme pleurent. Nos larmes ne cesseront jamais de couler sur nos joues très lasses. Je me rappellerai toujours le poème de Victor Hugo (dédié à sa fille Léopoldine) que tu aimais tellement et que tu ne cessais de répéter. «Demain dès l'aube à l'heure où blanchit la campagne Je partirai vois-tu Je sais que tu m'attends» Et tu es malheureusement parti à l'aube… doucement en silence et sans faire de bruit Je ne t'oublierai jamais très cher papa… Repose en paix… je resterai toujours fidèle à tes nobles souhaits, principes et valeurs. Que Dieu le Tout-Puissant t'accorde Son infinie Miséricorde et t'accueille dans Son éternel Paradis. Ta fille qui ne t'oubliera jamais. Hayet