Dans une publication diffusée mardi 1ᵉʳ juillet 2025, Elyes Chaouachi a annoncé que les auteurs présumés de son agression survenue à Lyon ont été identifiés grâce aux caméras de surveillance présentes sur les lieux. Selon ses déclarations, les individus seraient inconnus des services français, ce qui laisse penser, selon lui, qu'il s'agirait de clandestins « chargés d'une mission ». Cette déclaration intervient deux jours après les faits. Dimanche 29 juin, Elyes Chaouachi, fils de l'homme politique Ghazi Chaouachi, avait affirmé avoir été agressé par deux hommes à proximité de son domicile, situé non loin du consulat de Tunisie à Lyon. Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, il raconte avoir été abordé par les agresseurs sous prétexte de passer un appel téléphonique. Face à son refus de leur prêter son téléphone, l'un d'eux l'aurait plaqué au sol pendant que l'autre tentait de lui arracher l'appareil de force. L'incident, qu'il qualifie de ciblé et prémédité, serait selon ses dires une tentative d'intimidation politique. « Ils veulent me prendre mon téléphone pour savoir avec qui je parle, comment je critique le président Kaïs Saïed », a-t-il déclaré, accusant les autorités tunisiennes d'être derrière cette opération. « Ils m'ont suivi, ils m'ont repéré, ils veulent me neutraliser. » Dans cette même vidéo, Elyes Chaouachi dénonce un climat de répression orchestré par le pouvoir tunisien : « Les journalistes, les avocats, les femmes, les opposants… tous en prison. Et moi, on vient m'agresser en France. » Malgré le dépôt d'une plainte en France, Elyes Chaouachi affirme ne pas s'attendre à une réponse judiciaire rapide. Selon lui, cette affaire s'inscrit dans une politique plus large de harcèlement des opposants, y compris hors du territoire tunisien.