Le bureau exécutif de l'Association des magistrats tunisiens (AMT) a estimé, hier, que la mauvaise application de la décision de l'Instance provisoire de contrôle de la constitutionnalité des projets de loi relative au projet de loi sur le Conseil supérieur de la magistrature (CSM) est de nature à reproduire l'ancien modèle de la justice. L'association qualifie de « politique » l'argumentation du gouvernement qui explique avoir approuvé les amendements apportés au projet de loi sur le CSM par le souci de hâter la mise en place des instances constitutionnelles. Le bureau exécutif de l'AMT avait adressé, le 29 octobre dernier, deux notes au chef du gouvernement et au ministre de la Justice par intérim sur la manière d'appliquer la décision de l'Instance provisoire de contrôle de la constitutionnalité des projets de loi concernant le projet de loi du CSM, rappelle la même source. Examen des moyens de relancer le sport universitaire La possibilité de créer une Fédération tunisiennee de sports universitaires a été au centre de la réunion tenue, mardi, par le ministre de la Jeunesse et des Sports, Maher Ben Dhia, avec le ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique, Chiheb Bouden. L'accent a été mis, au cours de cette réunion, sur la nécessité d'accorder plus d'intérêt aux espaces sportifs au sein des établissements universitaires et de tenir une réunion avec toutes les parties intervenantes pour mettre en application les différentes propositions concernant ce volet lors de la prochaine année universitaire. Les deux parties ont également examiné la situation des instituts supérieurs de sport et d'éducation physique et les moyens de développer le système de formation et de recherche scientifique en matière d'activités physiques. Il a été convenu de régler le plus tôt possible la situation de l'Institut supérieur de sport et d'éducation physique du Kef qui connaît des problèmes au niveau de la gestion de ses activités. Bizerte : arrestation d'un recherché condamné à... 430 ans de prison Les unités sécuritaires ont arrêté, mardi après-midi, à Bizerte, une personne recherchée, condamnée à des peines de prison allant jusqu'à 430 ans pour émission de chèques sans provision et création d'une société fictive. Agé de 43 ans, le criminel était en fuite depuis 2011 dans un pays maghrébin, a précisé une source sécuritaire au correspondant de la TAP. Il a été interpellé à Bizerte (sa ville d'origine), après un travail de renseignement et d'investigation de trois jours. L'accusé a été incarcéré à la prison et une enquête a été ouverte. Les pratiques des sociétés de sous-traitance à Tataouine dénoncées Les organisations professionnelles (Union régionale du travail, l'Union régionale de l'agriculture et l'Union régionale de l'industrie) à Tataouine ont condamné, dans un communiqué publié sur le site Internet, le recours des entreprises de sous-traitance à employer directement des ouvriers au lieu de les recruter à travers des bureaux d'emploi. Selon Mohamed Mhamedi, secrétaire général du bureau de l'Union régionale de l'industrie et du commerce, les organisations ont dénoncé le recours de la compagnie qui assure la réalisation du projet du Gazoduc du sud à louer des équipements de sociétés installées dans d'autres régions et n'a pas chargé des entrepreneurs de Tataouine pour réaliser une partie des travaux. «Les organisations affichent leur refus face à l'exclusion des sociétés installées dans le gouvernorat de Tataouine ainsi que le comportement négatif de la compagnie pétrolière autrichienne à l'égard des sociétés et de la société civile dans la région», a ajouté la même source, appelant à ce propos «à la transparence dans les appels d'offres et les consultations».