La révision du système de gestion dans les établissements universitaires tunisiens figure parmi les priorités de la réforme du système de l'enseignement supérieur, a affirmé vendredi Chiheb Bouden, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Bouden a souligné, lors de sa participation à une rencontre tenue à l'initiative de l'Association tunisienne des diplômés des écoles supérieures, la nécessité d'attribuer aux universités les mécanismes nécessaires pour bien s'ancrer dans leur entourage à travers, notamment, l'élaboration de contrats de partenariat et de formation. Une commission a été créée depuis 4 ans au sein du ministère pour examiner la relation entre l'université et son entourage, aboutissant à la mise en place «d'une feuille de route universitaire», a t-il ajouté. Lors d'un débat avec les participants à cette rencontre, Chiheb Bouden a précisé que le ministère a conclu plusieurs accords afin d'accueillir les étudiants étrangers. Le ministère est en train de réviser les lois qui réglementent le secteur de l'enseignement et qui servent à renforcer la coopération entre les secteurs, privé et public, de l'enseignement supérieur en se basant sur les critères adoptés à l'échelle internationale, a-t-il indiqué. Pour sa part, Yves Bolen, directeur de «Paristech», a évoqué la situation de l'enseignement supérieur en France, exprimant le besoin continu de son pays des compétences et des chercheurs dans les domaines scientifiques et techniques. Parmi les autres thèmes évoqués lors du débat, figurent la coopération entre les secteurs public et privé et la formation en langues étrangères, outre l'installation d'universités françaises en Tunisie.
