«Le centre englobe une académie qui a pour mission la préformation et la détection des talents en herbe susceptibles d'intégrer les rangs des équipes écoles de l'Avenir Sportif de La Marsa. L'académie est également une source d'argent puisque l'accès y est libre et les parents peuvent y inscrire leurs enfants pour pratiquer le football sous forme de sport loisir, sous la houlette d'encadreurs. L'académie forme aussi des formateurs qui sont d'anciens joueurs de l'ASM qu'on prépare pour devenir eux-mêmes des encadreurs de cette institution, mais aussi pour entraîner les différentes catégories jeunes de l'ASM. Ils font office de démonstrateurs pour les jeunes, tout en poursuivant leur cursus de formation pour devenir entraîneurs. Parmi les anciens qui exercent dans l'académie et dans les catégories jeunes, il y a Zied Hammami, Tarak Ben Chrouda et Abdelkrim Bouguerra. Comme tout centre de formation d'un club professionnel qui se respecte, bon nombre de joueurs qui évoluent actuellement en équipe senior sont de purs produits de l'école marsoise: Khaled Ouerghi, Mohamed Ali Kosdoghli, Bilel Ben Messaoud, Youssef Trabelsi, Marouane Khalfi, Khalil Hnid, Firas Belarbi et Omar Fhal, pour ne citer qu'eux... Nous disposons d'un centre d'hébergement où logent les jeunes footballeurs qu'on détecte dans les différentes régions du pays. Ils sont hébergés, nourris et leur scolarité est prise en charge. Il y a aussi des footballeurs africains qu'on recrute et qu'on prépare aussi pour intégrer les rangs de l'équipe senior, à l'image du Camerounais Samuel Baha Regis, qui a résidé dans le centre la saison dernière et jouait avec l'élite. Le centre de formation génère des recettes qui ont avoisiné les 300 mille dinars lors du dernier exercice. Outre les recettes de l'académie, provenant de la section sport et loisir, le centre d'hébergement comprend un deuxième bloc réservé aux équipes désirant passer un séjour lors de leur passage à Tunis, pour un stage ou pour les besoins d'un match. On leur propose des formules de pension complète avec des prix étudiés, puisque nous disposons aussi d'un réfectoire. Cela leur coûte beaucoup moins que de se loger dans un hôtel. Bref, on fait de la formation, mais on a trouvé des alternatives pour que ce soit aussi une source d'argent».
