Al-Houssari en débat Le complexe culturel Assad Ibn Fourat à Kairouan a accueilli samedi dernier, un colloque national sur le grand poète kairouanais AboulHassan al-Houssari, organisé par l'Union nationale des aveugles, dans le cadre de sa participation à la manifestation ''Kairouan capitale de la culture islamique en 2009''. Il a été rappelé, à cette occasion, que ce colloque qui se tient, alors que Kairouan se prépare à la clôture de la manifestation ''Kairouan capitale de la culture islamique'', s'inscrit dans le droit fil des choix nationaux de fidélité à notre héritage culturel et civilisationnel, et de célébration de nos penseurs et hommes de culture qui ont contribué au rayonnement de la Tunisie à travers les siècles. Les qualités du poète kairouanais Aboul Hassan al-Houssari, considéré parmi les plus brillants de son époque, et dont les poèmes étaient très connus, notamment son poème ya laylou es-sabou', ont été évoqués. La renommée du poète al-Houssari en son temps, est un bel exemple du rayonnement intellectuel de cette ville qui a enfanté de nombreux savants, juristes, et poètes. Semaine du film algérien M. Abderraouf El Basti, ministre de la Culture et de la Sauvegarde du patrimoine, a présidé, samedi soir, à la maison de la culture Ibn Rachiq à Tunis, l'ouverture de la semaine du film algérien à Tunis, en présence de M. Youssef Yousfi, ambassadeur d'Algérie en Tunisie et de nombreux hommes de culture, des arts et de la presse des deux pays. A cette occasion, le film Yasmina de Jamel Chanderli et Mohamed Lakhdar Hamina a été projeté. Il s'agit d'un court métrage émouvant produit en 1961 par le service cinéma du gouvernement algérien provisoire (Gpra), alors installé en Tunisie. Il relate l'histoire d'une petite fille, Yasmina, dont le village a été bombardé et qui, seule avec sa poule, erre jusqu'à la frontière pour retrouver les siens. Une des première œuvres du cinéma algérien en lutte. L'autre film projeté s'intitule les Cinéastes de la liberté de Saïd Mehdaoui, produit en 2009. Ce film est un documentaire passionnant sur ces combattants de la caméra engagés dans la révolution algérienne (Chanderli, Vautier, Lakhdar Hamina...). L'histoire d'une véritable aventure politique, artistique et technique illustrée par les extraits des œuvres nées en pleine guerre de libération nationale. Coopération Comment promouvoir les échanges culturels, notamment cinématographiques, entre la Tunisie et l'Algérie, et l'histoire des relations entre les deux pays dans ce domaine, tels sont les principaux points soulevés lors d'une conférence de presse tenue samedi dernier, au siège de l'ambassade d'Algérie à Tunis, à l'occasion de la semaine du film algérien à Tunis (13-21 février 2010). Cette rencontre qui s'est déroulée en présence de l'ambassadeur d'Algérie en Tunisie, et de M. Ahmed Béjaoui, responsable de la manifestation, a été l'occasion pour les journalistes présents des deux pays, de mesurer la dimension symbolique des relations entre les deux pays dans le domaine du cinéma, marquées du sceau de la Révolution algérienne, et l'opportunité offerte alors par la Tunisie aux réalisateurs algériens de participer à cette révolution par leurs films, dont Yasmina de Jamel Chenderli et Mohamed Lakhdar Hamina. M.Béjoui, par ailleurs responsable de la commission de soutien au cinéma au sein du ministère algérien de la Culture, a exprimé la volonté d'intensifier la production cinématographique commune, rappelant que les premières expériences de ce genre remontent à 1980, avec la coproduction du long-métrage Aziza de Abdellatif Ben Ammar, suivi de six autres opus, entre courts et longs métrages.