Il a été l'un des meilleurs joueurs sur le terrain, face à la Mauritanie. Attention moteur ! Depuis la saison 2015, le latéral sfaxien Ali Maâloul joue les piles électriques au Club Sportif Sfaxien et en équipe de Tunisie, où sa vivacité dans le jeu défensif et offensif, et son impact dans les vestiaires l'ont rendu incontournable. Depuis quelques années, Ali Maâloul s'est affirmé comme l'un des meilleurs latéraux gauches en Tunisie et en Afrique devenant le joueur ayant disputé le plus de matches officiels avec l'équipe de Tunisie (avec 1094 minutes lors de cette saison 2015). Grâce à son sérieux, son application tactique, sa vigilance défensive et ses montées offensives, Ali Maâloul s'est forgé une personnalité. Il a réussi à faire oublier Khelil Chammam et a aussi émergé devant des arrières gauches tels que Yassine Mikari, Oussama Haddadi, Hassine Rabii et Slimane Kchok. Ces derniers devraient travailler davantage pour concurrencer sérieusement le défenseur sfaxien. Leekens : «Maâloul est un joueur polyvalent» L'ex-sélectionneur national, Georges Leekens, avait souligné, lors de son passage en Tunisie, qu'Ali Maâloul joue très bien et que c'est un joueur très important pour le onze national. Vif, rapide et technique, l'international tunisien alterne régulièrement les fonctions d'un latéral traditionnel. Son style déroutant le pousse à jouer le rôle d'un ailier gauche dans son couloir et à apporter le surnombre en attaque, combinant avec ses complices de l'aile gauche, Chikhaoui, Khazri ou Fakhreddine Ben Youssef. En outre, son apport défensif s'est beaucoup amélioré. Lors des deux matches face à la Mauritanie, le latéral sfaxien a été impérial. Maâloul mérite le capitanat Discipliné sur le terrain et en dehors, Ali Maâloul mérite le brassard de capitaine en équipe de Tunisie. Kaspeczak doit réviser son choix surtout que l'indiscipline de Chikhaoui est criarde et ce dernier ne cesse de provoquer des palabres avec l'arbitre et les joueurs adversaires. «J'essaie toujours de jouer avec joie et enthousiasme pour la Tunisie. Avoir entendu scander mon nom avec le CSS et avec le onze national est une joie indescriptible», a souligné Ali Maâloul. Et probablement une source d'énergie additionnelle pour l'infatigable ailier volant.