Les prix des logements ont enregistré une augmentation de 3,7% au deuxième trimestre de 2020, par rapport à la même période de l'année dernière, alors que ceux des villas ou maisons arabes ont augmenté de 1,9%. Acheter une maison n'est pas, de nos jours, à la portée de tous les travailleurs, même ceux à revenu moyen. C'est que le prix des biens immobiliers a augmenté vertigineusement. En effet, le citoyen est appelé à contracter un crédit d'une banque, remboursable sur une vingtaine d'années ou plus pour pouvoir se procurer un petit appartement. Le taux d'intérêt imposé par les banques oblige le bénéficiaire à payer le montant du crédit avec un surplus important. Face à la baisse du pouvoir d'achat des consommateurs, il est devenu encore plus difficile d'avoir sa propre maison. Or, le rêve de tout fonctionnaire et père de famille est d'avoir un logement en propriété pour éviter le paiement des loyers qui connaissent, eux aussi, une augmentation de temps à autre. La majorité des citoyens préfèrent un logement près du centre-ville pour être proches de leur lieu du travail et des différentes administrations. Hausse du prix de l'immobilier En tout cas, le prix de l'immobilier poursuit sa courbe ascendante au grand dam des consommateurs qui ne savent pas à quel saint se vouer. En effet, selon les données publiées par l'Institut national de la statistique (INS), durant le deuxième trimestre 2020, l'indice des prix de l'immobilier (Ipim année de base 2015) a enregistré une hausse de 1,8%, en glissement annuel par rapport à la même période de l'année précédente. Même les promoteurs immobiliers ne trouvent pas leur compte suite à cette augmentation, car la demande connaît une baisse sensible. Par conséquent, le secteur du bâtiment ne connaît pas une période faste. A cet égard, les prix des appartements ont enregistré une augmentation de 3,7% au deuxième trimestre de 2020, par rapport à la même période de l'année dernière (9,5% la moyenne enregistrée au cours des cinq dernières années 2015-2019), ceux des logements (villa ou maison arabe) ont augmenté de 1,9% (5,4% la moyenne pour la période 2015-2019), alors que le prix du foncier résidentiel a augmenté de 0,7% (6,1% en moyenne pour la période 2015-2019). Certains citoyens préfèrent attendre la baisse des prix avant de se décider à acheter leur bien immobilier et cette attente risque de perdurer vu le manque d'initiatives visant le soutien de petits épargnants. Selon l'INS, entre le premier et le deuxième trimestre 2020, l'indice s'est inscrit en baisse de 0,6%, en raison d'une régression des prix des terrains de 2,2% par rapport au premier trimestre. Le deuxième trimestre 2020 a été également marqué par une baisse remarquable des transactions immobilières de 49,2%, contre une baisse de 24,8% durant le premier trimestre de l'année. Cette baisse a concerné les transactions relatives aux différents types de biens immobiliers résidentiels (logements, appartements et terrains).