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Cafés et restaurants : Un manque à gagner sur fond de crise
Publié dans La Presse de Tunisie le 20 - 10 - 2020

Les décisions prises par les pouvoirs publics ont eu des impacts négatifs sur le revenu des cafetiers et restaurateurs qui ne sont plus en mesure de payer les salaires de leurs employés, menacés de chômage.
Les pouvoirs publics ont, enfin, donné raison aux cafetiers et aux restaurateurs, puisqu'une mesure a été prise pour réinstaller les chaises et les tables. En effet, les quatre gouverneurs du Grand -Tunis (Ariana, La Manouba, Ben Arous et Tunis), se sont réunis dans la journée du samedi 17 octobre 2020 et ont pris la décision d'autoriser les cafés, les salons de thé et les restaurants de redéployer les tables et les chaises dans leurs établissements, à partir d'hier lundi 19 octobre 2020, avec une occupation maximum de 30% de leur capacité, dans les espaces fermés et de 50% dans les espaces ouverts.
Cette décision a été prise suite aux contestations des professionnels appartenant auxdits secteurs. Les cafetiers et les restaurateurs ont manifesté, récemment, leur mécontentement suite à la décision prise par les pouvoirs publics d'interdire l'installation des chaises et des tables dans les terrasses durant 15 jours, et ce, pour réduire les risques de contamination par le coronavirus, d'autant plus qu' on a enregistré dans différentes régions de la République plusieurs cas de contamination, dont certains ont été hospitalisés, alors que d'autres ont péri quelques jours après avoir contracté le virus.
Vivement le retour à la normale !
A défaut de décider, une nouvelle fois, le confinement général, le gouvernement a décidé de prendre des mesures rigoureuses qui consistent, notamment, à interdire l'installation des chaises et des tables au niveau des cafés et des restaurants. Un couvre-feu a été également décrété en vue de réduire les déplacements en voiture ou à pied. Les travailleurs de nuit sont, bien entendu, dispensés de ces mesures et peuvent continuer à se déplacer dans le cadre de leur travail. Mais ces décisions, de l'avis des cafetiers et des restaurateurs, ont causé un manque à gagner important et ils ne sont plus en mesure de payer leur effectif qui est resté au chômage pendant cette période.
La situation risque de perdurer tant que le coronavirus n'a pas été totalement éradiqué. Les laboratoires dans le monde sont à pied d'œuvre, en vue de préparer un vaccin de nature à arrêter la propagation de ce redoutable virus. A l'avenue Habib-Bourguiba, à l'hyper-centre de Tunis, l'ambiance est plutôt lugubre, car les cafés et restaurants qui participaient à l'animation de la ville sont fermés ou travaillent en veilleuse, en servant des cafés à emporter, dans des gobelets. Le chiffre d'affaires des cafetiers a baissé vertigineusement. Pourtant, ces professionnels ont plusieurs charges à payer, dont le loyer, les produits de consommation et les travailleurs. Selon un cafetier : «Notre objectif consiste, en premier lieu, à garder nos travailleurs et éviter, dans la mesure du possible, de les licencier. Mais actuellement, on n'a pas assez d'argent pour les payer et certains pensent quitter leur poste pour chercher un autre». Les cafetiers sont contre cette mesure de restriction des activités des cafés et estiment qu'elle ne va pas résoudre le problème.
Respecter le protocole sanitaire suffit
Et notre interlocuteur d'ajouter: «On aurait pu se suffire du protocole sanitaire en obligeant tout consommateur qui entre dans le café de porter un masque, se désinfecter les mains avec du gel hydro-alcoolique et de respecter la distanciation». C'est presque le même cas pour les restaurateurs qui ne peuvent pas accueillir les clients pour se restaurer. A ce niveau aussi, les professionnels ont accusé un manque à gagner important et ne savent pas comment honorer leurs engagements envers leurs employés et leurs fournisseurs. «Si cette situation perdure, on risque de fermer les portes une bonne fois pour toutes», regrette un restaurateur. Les principaux clients de ces restaurants sont les fonctionnaires des administrations qui sont obligés, aujourd'hui, d'emporter leurs repas avec eux. Le risque est de voir le nombre des chômeurs augmenter suite au licenciement décidé par certains professionnels qui ne peuvent plus assurer le paiement des salaires. Vivement le retour à la normale pour que ces cafetiers et restaurateurs, qui ont organisé, récemment, un sit-in, retrouvent leurs clients et poursuivent leur activité dans la sérénité.


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