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Le soutien du Conseil de sécurité
Libye — Gouvernement d'union nationale
Publié dans La Presse de Tunisie le 25 - 12 - 2015

Engagement en faveur de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'unité du pays
NATIONS UNIES — Le Conseil de sécurité de l'ONU a apporté son soutien mercredi au gouvernement libyen d'union nationale prévu par un accord conclu la semaine dernière, dans l'espoir de contrer la montée du groupe Etat islamique (EI) dans ce pays et d'y juguler l'émigration vers l'Europe.
Le Conseil a adopté à l'unanimité une résolution qui «salue la signature, le 17 décembre, de l'accord politique libyen de Skhirat» (Maroc). Il a demandé aux pays membres d'aider le futur «gouvernement d'entente nationale» qui sera basé à Tripoli à restaurer la stabilité en Libye.
Pour l'ambassadeur britannique, Matthew Rycroft, qui a présenté la résolution, le Conseil a donné ainsi «un signe fort de son engagement en faveur de la souveraineté, de l'intégrité territoriale et de l'unité» du pays.
Mais «ce n'est que le début d'un processus», a-t-il averti. Il a invité les factions libyennes qui n'ont pas encore signé l'accord à le faire et «à travailler avec le gouvernement d'union».
L'émissaire de l'ONU en Libye, Martin Kobler, a lui aussi répété à la presse que «la porte restait grande ouverte».
L'ambassadeur français François Delattre a affirmé que «la France, avec ses partenaires de l'Union européenne, prendra toute sa part» aux efforts pour soutenir le gouvernement libyen. Celui-ci, a-t-il averti, «sera très vite mis à l'épreuve par ceux qui veulent saper le processus».
Pour l'ambassadeur libyen à l'ONU, Ibrahim Dabbashi, «cet accord est le seul espoir de restaurer l'autorité de l'Etat et d'éviter que la Libye ne disparaisse en tant qu'Etat souverain».
La résolution qualifie le gouvernement d'union de «seul gouvernement légitime de Libye» et le Conseil «se déclare résolu à l'appuyer».
Le texte demande au Conseil de la présidence, créé par l'accord interlibyen, de «s'employer dans un délai de 30 jours» à composer le nouveau cabinet et à mettre en place les «dispositions de sécurité» nécessaires.
Dès que ce gouvernement sera opérationnel, soulignent des diplomates, il pourra demander de l'aide pour combattre les jihadistes de l'EI, qui ont pris pied en Libye, et pour juguler l'émigration vers l'Europe à partir de ce pays.
«Nous allons coopérer étroitement avec le gouvernement d'union pour vaincre les groupes affiliés à l'EI en Libye et éliminer la menace qu'ils représentent pour notre sécurité collective», a promis l'ambassadrice américaine Samantha Power, qui préside le Conseil en décembre.
Mais selon M. Kobler, le gouvernement doit d'abord «organiser la lutte contre l'EI entre Libyens» avant de demander une aide étrangère.
«Besoin d'armes» contre l'EI
Profitant du chaos ambiant, l'EI a établi une tête de pont sur la côte libyenne, notamment dans la région de Syrte, à 450 km à l'est de Tripoli, et compte de 2.000 à 3.000 combattants locaux ou étrangers. Les Occidentaux s'inquiètent de la montée en puissance du groupe, qui contrôle déjà de vastes pans des territoires syrien et irakien.
Le Conseil invite les Etats membres de l'ONU à «prêter un concours actif au nouveau gouvernement en vue de vaincre le groupe EI», Ansar Al-Sharia et les autres groupes extrémistes alliés à l'EI ou Al-Qaïda et opérant en Libye.
Selon des diplomates, il pourra s'agir d'une assistance logistique, en armement, renseignement ou formation, voire de frappes aériennes contre des positions de l'EI.
Chaque pays décidera, seul ou dans le cadre d'une coalition, de son soutien. Il ne sera pas nécessaire d'adopter une résolution de l'ONU si la demande émane du gouvernement légitime libyen.
Selon M. Kobler, ce gouvernement pourra «demander des exemptions à l'embargo sur les armes» imposé par l'ONU à la Libye car «l'armée régulière a besoin d'armes» pour combattre l'EI.
Il pourra aussi inviter l'Union européenne à étendre aux eaux territoriales et aux côtes de la Libye l'opération navale qu'elle a déployée en haute mer pour intercepter les navires chargés de migrants et lutter contre les réseaux de passeurs.
L'Europe cherche à juguler un flot d'immigrants sans précédent depuis la Seconde Guerre mondiale.
Après des mois de négociations, des hommes politiques, représentants de la société civile libyenne et membres des deux Parlements rivaux ont signé hier à Skhirat (Maroc) un accord parrainé par l'ONU.
Les présidents des deux Parlements sont toutefois opposés au texte et préfèrent un accord alternatif interlibyen signé début décembre à Tunis.
En plein chaos depuis la chute du régime de Mouammar Kadhafi en 2011, la Libye compte deux Parlements et deux gouvernements rivaux, l'un basé à Tripoli et l'autre à Tobrouk (est), le seul reconnu internationalement.
La résolution demande aux pays de la région de ne plus soutenir ces «institutions parallèles» et aux milices libyennes de «respecter l'autorité» du gouvernement d'union.


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