L'équipe remet les pieds sur terre après 9 victoires consécutives. Souayah doit revoir certains de ses choix Nous n'allons pas parler de l'arbitre, et intéressons-nous au jeu des « Sang et Or ». Il est vrai que le penalty accordé à l'Etoile est venu au moment où l'Espérance développait un fond de jeu appréciable, notamment durant les 24 premières minutes de jeu, mais la façon par laquelle la défense a encaissé les deux autres buts, relève des lacunes que l'entraîneur espérantiste est appelé à remédier. Ben Chérifia : besoin d'un sérieux concurrent Ne pas avoir une doublure dans un poste est doublement handicapant. D'abord, pour l'entraîneur en cas de blessure ou de suspension. Ensuite, pour le joueur qui stagne forcément, ayant l'assurance qu'il est un titulaire incontestable. C'est le cas de Moez Ben Chérifia, impuissant face au coup franc direct imparable de Lahmar dont la trajectoire de la balle n'a pas été couverte ni par lui ni par le mur défensif du reste. Le portier espérantiste a raté également sa sortie devant Ahmed Akaïchi. Un autre joueur est également pointé du doigt. Il s'agit de Fakhreddine Ben Youssef, trop cher payé vu son rendement sur le terrain. Il est passé à côté de la plaque bon nombre de fois, alors qu'il est censé être l'individualité sur laquelle peut compter Ammar Souayah pour faire la différence. Cela dit, si on avait compris le choix porté sur Elyès Jelassi, car rapide dans la transition, on comprend moins que Saâd Bguir, imparable sur les coups francs directs, n'ait pas fait son rentrée durant la deuxième mi-temps. Peut-être que le joueur n'affiche pas la grande forme ou que Souayah préfère le préserver pour la confrontation de demain contre le CSS. Une chose est sûre, Ammar Souayah a sa vision des choses. Malgré la défaite, les choix portés sur Reguii , Jelassi et surtout Idriss Mhirsi sont à saluer. Ce dernier a apporté une plus-value à l'animation offensive et il aurait pu faire une paire gagnante avec Bguir. Du classico de Sousse, on retiendra que l'Espérance a raté une manche cruciale dans la course au titre. Le chemin sera encore long, d'autant que les « Sang et or » n'ont pas brillé dans les duels, faute entre autres de condition physique. Demain sera un autre jour. Les « Sang et Or » ont perdu, mais n'ont pas démérité. Il y a de belles choses sur lesquelles on peut construire, mais aussi du travail qui attend Ammar Souayah.