Pour le dirigeant marsois, les forces de l'ordre doivent faire simplement leur travail avec fermeté, mais dans le respect «Le quota actuel pour le stade de La Marsa est de 2.000 spectateurs. Or, nous peinons à avoir les 500 supporters par match. Et pour cause : la restriction d'âge pour accéder aux stades. Personnellement, je suis contre l'idée de restreindre l'accès aux stades aux supporters qui ont 18 ans et plus. Car ce sont les jeunes de 15 et 16 ans, voire plus jeunes, accompagnés de leurs parents, qui font l'ambiance sur les gradins. En ce qui concerne les supporters de l'Avenir de La Marsa, ils sont nombreux les fans du club de cette tranche d'âge qui sont privés de suivre leur équipe fanion. Certains d'entre eux évoluent même dans les catégories jeunes de l'Avenir et ne peuvent suivre les matches à domicile de l'équipe première. Pour moi, deux solutions sont à appliquer pour éradiquer le problème de la violence dans les stades afin de faire revenir le public d'antan. Le jour où les responsables sportifs arrêteront de faire des déclarations hostiles avant et après les matches, l'ambiance générale s'apaisera. La deuxième solution est que les forces de l'ordre retravaillent avec la fermeté qu'on leur connaissait avant la révolution. Ils peuvent faire leur travail avec fermeté. J'estime que les forces de l'ordre sont capables de faire correctement leur boulot avec fermeté et dans le respect. Car nous avons tenté l'expérience des stadiers et ça n'a pas réussi. Il suffit que les policiers viennent en nombre suffisant aux stades, qu'ils imposent le respect de la loi qu'ils sont censés représenter et qu'ils fassent sortir dans l'immédiat les fauteurs de troubles, pour que la sécurité règne dans nos stades. Une fois interpellés et expulsés des gradins, il faut identifier les fauteurs en question et leur interdire à jamais l'accès aux stades».